Pour tout vous dire, je me suis désabonné de tous les médias, toutes les presses écrites françaises.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que j’ai remarqué une façon de faire qui me dérange réellement.
Ces médias procèdent, à mon sens, de 3 façons :
- Etape 1 : apporter une idée qui va susciter de l’intérêt et générer des cliques et donc de l’argent (via les publicités)
- Exemple : “le régime cétogène fait maigrir ! Le régime cétogène star des régimes.”
- Exemple : “le régime cétogène fait maigrir ! Le régime cétogène star des régimes.”
- Etape 2 : alimenter le fantasme
- Exemple : “Lucie a perdu 30 kilos en mangeant que des graisses avec le régime cétogène”
- Etape 3 : une fois que l’intérêt a été suscité, que tout le monde suit bien les recommandations, alors il suffit de casser le sujet, de lui trouver tous les défauts du monde.
Pourquoi ?
Car beaucoup de personnes suivent ces recommandations premièrement reçues.
L’intérêt ici et de faire à nouveau des cliques et de l’argent.
- Exemple : “Régime cétogène, attention danger”.
Voici ce que vient exactement de faire le site internet de L’express, vous pouvez consulter l’article ici.
Etant un peu lassé de ces fausses mises en garde déguisé sous couvert de “d’experts” qui se base sur une science approximative et n’y connaissant objectivement rien à la nutrition.
Vous retrouverez ci-dessous un commentaire que j’ai écrit sur le groupe privé de BMoove pour rétablir les faits (via des sources scientifiques).
Ne prenez pas peur du coté humoristique de l’article, c’est ma façon de relativiser 😉
Je vous laisse découvrir ma réponse.
La spécialiste met en garde : “Assez vite, il y a un manque d’apport en fibres, initialement présentes dans les fruits et légumes.
Ce qui peut causer des problèmes de digestion, de constipation, ou au contraire de diarrhée car l’alimentation est trop grasse.”
Régime cétogène et manque de fibres
La spécialiste aurait-elle oublié que le régime cétogène contient beaucoup de légumes et que les légumes sont riches en fibres
Elle poursuit : « La liste ne s’arrête pas là : manque d’apport en anti-oxydants principalement présents dans les végétaux, risque d’hypoglycémie suite à un apport trop bas en sucre (et donc vertiges, malaises, pâleur)… »
Régime cétogène et manque d’apport en antioxydants
La super spécialiste aurait-elle oublié que les légumes verts à feuilles et les légumes verts en général sont le premier pilier de la pyramide alimentaire cétogène ?
Et devinez où l’on trouve le plus d’antioxydants et de vitamines ?
Dans les végétaux 😮 et dans les légumes verts !
De plus, il a été démontré que les corps cétoniques réduisent la quantité de coenzyme Q semiquinone, diminuant ainsi la production de radicaux libres ( Veech, 2004 ).
Quelle spécialiste !
Notre spécialiste poursuit (elle est tenace !)
“Un patient qui suit ce régime après avoir suivi une chimiothérapie pourrait voir son état empirer.
Lorsque vous avez des patients qui sont en chimiothérapie, cela cause du stress lié à la maladie mais aussi par la chimio, qui enclenche des effets indésirables.
Au contraire, lorsqu’un patient est en pleine phase thérapeutique, on essaie de faire en sorte que la nourriture lui apporte des pauses, du plaisir.”
Faire en sorte que la nourriture lui apporte du plaisir ? Au détriment de sa santé ?
Une étude montre que les rats soumis à un régime riche en matières grasses et pauvre en glucides avait une croissance des tumeurs beaucoup moins rapides que chez leurs congénères de nourris avec des aliments riches en glucides ! (Van alstyne& Beebe (1913) J. Med. Res. 20:217/Otto et al. (2008) BMC Cancer 8:122 )
Est-ce qu’elle sait que ce qui stress le plus les gens, ce n’est pas forcément de manger de la viande, du poisson, des fruits, des légumes et des matières grasses, non, c’est d’avoir un cancer qui progresse !
Sait-elle également que l’alimentation de l’humain avant l’industrialisation ne comprenait absolument pas de céréales, ni de McDo ?
Elle poursuit : « Dans l’absolu, si on supprime les sucres, on pourrait supprimer les cellules cancéreuses, car elles s’en nourrissent. Mais en réalité, on détruirait aussi les autres cellules, qui ont elles aussi besoin de sucre pour bien fonctionner, prévient le docteur Cellier ».
On pourrait détruire les autres cellules ? (saines ??)
Belle intervention Docteur Cellier !
Sauf que c’est faux
En l’absence de glucose, source d’énergie privilégiée (en particulier du cerveau), les corps cétoniques sont utilisés comme combustible. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2367001/
Est-elle au courant que les cellules cancéreuses et les cellules saines sont différentes ? Et par conséquent, ne fonctionnement pas de la même façon ?
J’en reste dubitatif.
Elle poursuit : « Un patient qui suit ce régime après avoir suivi une chimiothérapie pourrait voir son état empirer ? »
Des études ont montré que les régimes cétogènes réduisent la croissance tumorale et améliorent la survie dans les modèles animaux de :
■ Gliome malin [https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4215472/#bib31] ,
■ De cancer du côlon https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2736521 ,
■ De cancer gastrique https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4215472/#bib35
■ De cancer de la prostate https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4215472/#bib36
Continuons !
Cette super spécialiste dit : “Ce régime peut également augmenter les risques de maladies cardiovasculaires, d’AVC ou encore de sclérose. »
La régime cétogène et la sclérose ?
Selon cette publication de 2015, pourtant, les chercheurs passent en revue les preuves que le régime cétogène peut améliorer la fonction mitochondriale et discuter du potentiel du régime cétogène dans le traitement de la sclérose en plaques progressive pour laquelle aucun traitement n’existe actuellement. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4709725/
“Si on en a trop dans notre sang, cela acidifie notre corps entièrement.
Et cela peut causer des problèmes articulaires, de l’acidose ou encore des maladies métaboliques, comme le diabète.”
“Sur du long terme, on risque un excès de lipides, des carences, ou encore plonger la personne dans une situation de malnutrition.
Si la personne est déjà en surpoids, l’effet peut être délétère sur son hypertension”
Ah bon ?
Le régime cétogène et les maladies métaboliques ?
« La présente étude montre les effets bénéfiques d’un régime cétogène à long terme.
Il a significativement réduit le poids corporel et l’indice de masse corporelle des patients.
En outre, il a diminué le niveau de triglycérides, le cholestérol LDL et la glycémie, et a augmenté le niveau de cholestérol HDL (bon cholestérol) » https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2716748/
Dans la littérature, les régimes riches en glucides, et notamment riches en sucres raffinés et en fructose (l’inverse du régime cétogène préconisé par la super spécialiste), sont associés au syndrome métabolique https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14747241/
Régime cétogène et diabète ?
« Plusieurs études récentes (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12081815/) ont souligné le fait qu’un régime à forte charge glycémique est associé de manière indépendante au développement de maladies cardiovasculaires, au diabète de type II et à certaines formes de cancer » (tout l’inverse de ce qu’elle indique)
Selon une autre étude : « Le régime cétogène a amélioré le contrôle glycémique chez les patients atteints de diabète de type 2, de sorte que les médicaments contre le diabète ont été interrompus ou réduits chez la plupart des participants » https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1325029/
Régime cétogène et hypertension ?
Un régime de type cétogène réduit la tension artérielle chez les rats spontanément hypertendus sans modification délétère de la résistance à l’insuline. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23604708
Elle finit par : “En résumé, ce n’est pas un régime que je conseille à mes patients, poursuit-elle. Il apporte plus de soucis que de bénéfices et il peut créer des troubles du comportement alimentaire par la suite.”
“Il n’y a aucun intérêt à suivre ce régime, car une réduction de sucres ne se fait pas au détriment d’une consommation de fruits et légumes. On risque alors des carences en fibres, un excès de lipides, etc.”
Le régime cétogène risqué ?
« Administrer un régime cétogène pendant une période relativement longue n’a pas produit d’effets secondaires significatifs chez les patients » https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2716748/
De quels soucis parle-t-elle ? « Ce n’est pas un régime que je conseille à mes patients » ? Pourquoi, de peur qu’ils aillent mieux ? …
Conclusion
Nous avons ici un cas typique de la presse, pourtant considérée de qualité, et qui en réalité ne cesse de perturber les gens qui n’ont que très peu d’informations.
Alors bien entendu, le régime cétogène ne peut pas être mis en oeuvre par tout le monde, comme n’importe quel régime surtout si vous vous lancez seul, sans aucun suivi dans ce régime.
Mais nous avons les preuves, ce régime est efficace, voir très efficace pour certains problèmes de santé.
Il est complètement déraisonnable de laisser croire qu’il est dangereux, car c’est faux.
Ce qui est dangereux, ce sont les recommandations du PNNS depuis des années, laissant derrière lui, plus d’obésité, plus de maladie cardiovasculaires, plus de cancers et de maladies chroniques.
Ce n’est pas parce qu’un spécialiste est considéré expert dans les médias qu’il dit forcément de bonnes choses.
Nous avons un cas très connu : le médecin nutritionniste Jean-Michel Cohen.
12 Responses
Grand merci d’abri publié cet article.
A force, de plus en plus de gens auront accès à ces choses essentielles.
Le mode paléo et le régime cétogène m’ont grandement aidé dans la maladie, qui depuis 4 ans est au silence, mais c’est allé bien au delà puisque je suis dans une santé exceptionnelle ( non le mot n’est pas exagéré ).
Cela a également permit d’aider des gens dans mon entourage à se guérir de diabète, et autres.
Par contre, j’ai une question.
Concernant le blé, pain blanc, frites, riz, et leur indice glycérique élevé.
Il y a un test tellement simple que je ne comprends pas pourquoi il n’est pas cité plus souvent.
Il suffit de mesurer son taux de sucre dans le sang une demie heure après avoir consommé ces produits.
Des petits tests sont en vente dans de plus en plus d’endroits pour pas cher.
Par exemple, moi, j’ai un taux de sucre qui varie entre 0,7 et 0,8. En mangeant une tablette entière de chocolat à 60%, je monte à 0,9. ( j’ai fait 3 fois cet écart pour le test ).
Mais en mangeant un pain blanc, une salade de patates et un plat de pâtes qu’on m’avait servi à l’hôpital en me précisant qu’on me servait un régime pour diabétique à cause du traitement ( sans sel et sans sucre ), en me piquant, je montais à 2,3, voir 2,5, chiffre dangereux!
Si ça ce n’est pas une preuve.
J’avais vu un autre type poster les mêmes retours sur le net, mais pas plus.
Pourtant tout le monde peut faire cette expérience pour pas cher. Alors pourquoi ne pas utilisé ce test tout simple pour finir de convaincre les gens sur le sucre?
D’autant plus que l’OMS préconise un taux normal compris entre 0,7 et 1,2 max.
Qualifier le régime cétogène de “danger” est excessif il est vrai, cependant le niveau de preuve de ce régime (aujourd’hui) en ce qui concerne la prévention et la prise en charge des cancers est très faible (pas d’étude chez l’homme pour la prévention, très peu d’études chez l’homme et de faible puissance en complément du traitement du cancer)
https://www6.inra.fr/nacre/Le-reseau-NACRe/Publications/Rapport-NACRe-jeune-regimes-restrictifs-cancer-2017
Par ailleurs le NACRe a publié récemment les recommandations WCRF/AICR 2018 pour la prévention nutritionnelle des cancers (rien d’extraordinaire, mais au moins c’est validé scientifiquement)
https://www6.inra.fr/nacre/Actualites/WCR-AICR-Third-expert-report-2018
Peut-être avez-vous un train d’avance en matière de nutrition, mais c’est encore trop tôt actuellement pour se prononcer clairement au regard des données scientifiques.
Ceci dit, l’approche globale que vous enseignez est très valorisante.
Ce que vous dites n’est pas tout à fait vrai
Bien évidement, on peut basiquement trouver toutes les preuves que l’on veut pour dire ce que l’on veut
Et le souci est là.
Les grands trusts nous pondent des soit disant preuves de validations médicales, et 10 ou 15 ans après on se rends compte qu’ils se sont non seulement trompé, mais qu’en plus ils n’avaient pas vraiment de preuves.
Et ça ça passe
Pour preuve les statines, et tous ces médicaments soit disant restes et qui sont interdits parce qu’ils ont fait des morts.
D’un autre côté si on veut bien ouvrir les yeux, côté naturel, le nombre de preuves et le nombre de guérison sont bien plus nombreux qu’in veut bien le croire, et j’en fais parti pour avoir abandonné le système médical et avoir tenté l’approxhe naturelle.
Et quand bien même, avec un minimum d’intelligence, il est évident qu’une bonne hygiène alimentaire ne peut que faire du bien. Et c’est ce que fait ce site. Ils ne demandent pas aux gens de ne plus prendre leurs traitement. Ils proposent une alimentation saine
Et pour info, en Allemagne, Australie, entre autre, ces traitements naturels sont proposés dans les cliniques et hôpitaux parce que la preuve médicale et scientifique a été faite.
Pas en France. Pourquoi?
Alors au lieu de s’attaquer à ceux qui proposent une vraie hygiène alimentaire ; à moins de dire que les légumes sont mortel ), attaquée-vois plutôt au système médical qui a mis en vente des tonnes de médicaments mortels soit disant testés qu’ils ont retirés lorsque scandal il y avait.
Comme par exemple le spasfon qui a été retiré de la vente et le scandal de l’ibuprofene qui fait surface.
Et j’en passe
Je réagis au commentaire d’Eric :
“on peut basiquement trouver toutes les preuves que l’on veut pour dire ce que l’on veut” –> Non, du moins pas avant d’avoir exploré un sujet de recherche avec essais cliniques chez l’homme à l’appui, et d’avoir réalisé des revues systématiques et des méta-analyses de ces essais cliniques (cf article sur le site de l’INRA, décidément)
https://www6.inra.fr/nacre/Prevention-primaire/Vous-informer-sur/Etudes-necessaires-pour-etablir-des-niveaux-de-preuve-et-des-recommandations-nutritionnelles#ma
Si on applique correctement la méthode scientifique, à un moment donné on doit statuer sur le niveau d’adhésion/de preuve qu’on attribue à une recommandation JUSQU’À PREUVE DU CONTRAIRE. C’est pour cela que les recommandations changent régulièrement dans un domaine (environ tous les 5 ans) et que des médicaments sont remis en cause par des réévaluations, dont la pharmacovigilance.
Ce sont des remparts supplémentaires à la sécurité sanitaire, malgré qq scandales sanitaires, mais pour une grande majorité silencieuse de gens bien soignés.
Je comprends votre raisonnement vis-à-vis des médicaments, mais pourquoi ne l’appliquez-vous pas à “l’approche naturelle”? Si cette approche est validée scientifiquement, alors elle intègre la médecine, tout simplement. Et un témoignage ne sera jamais une preuve. Les effets indésirables existent aussi avec “l’approche naturelle”, sauf qu’elle ne bénéficie pas de la traçabilité et de la surveillance employée dans le circuit du médicament. Si vous faîtes un effet indésirable grave après ingestion d’une gélule de plante en poudre par ex., on ne pourra pas savoir avec certitude quel principe actif de la plante est cause ni en quelle quantité sauf si l’extrait est standardisé. C’est
aussi cela l’intérêt d’isoler un principe actif efficace car on peut contrôler sa pureté et sa quantité et donc la reproductibilité de l’effet désiré, sans parler de la galénique appropriée (enrobage du principe actif conditionnant son goût, sa texture, la zone d’absorption, son taux d’absorption, la durée de l’effet, …) –> Bienvenue dans l’industrie pharmaceutique 😀 .
Par ailleurs je ne nie pas l’existence du lobbying pharmaceutique et des conclusions exagérées de certaines de leurs études. N’oubliez pas que les auteurs (chercheurs) des études signent leur nom sur leurs travaux et donc engagent leur responsabilité et intégrité de chercheur. Les études de financement publique ont aussi leurs défauts (sous-financement, manque d’effectifs, bidouillages statistiques parfois du fait du manque d’effectifs). Il n’empêche qu’on apprend de nos erreurs, et les protocoles des essais cliniques sont devenus plus robustes depuis 10-15 ans (critères obligatoires de validation de l’étude type CONSORT, numéro d’enregistrement sur internet du protocole avant le début de l’étude pour ne pas trafiquer les données a posteriori, études randomisées contrôlées en double aveugle avec
analyse en intention de traiter, …). Cette méthode, la plus fiable, s’applique aussi et doit s’appliquer aux “produits naturels”, à la phytothérapie, à l’homéopathie, à la lithothérapie quantique, …
“il est évident qu’une bonne hygiène alimentaire ne peut que faire du bien” –> D’accord sur le principe, encore faut-il qu’elle soit validée pour être qualifiée de “bonne” (et bonne pour qui? l’être humain, les animaux non humains, l’environnement?).
“Pas en France. Pourquoi?” –> Une pratique uniquement retrouvée dans un pays ou qq pays n’est pas gage de fiabilité. Cela peut être expliqué par un usage traditionnel d’un traitement en cours de recherche, et donc pas encore validé internationalement. D’autres facteurs : comme le remboursement du traitement que dans le pays en question, ou la volonté
politique de promouvoir une pratique (cf santé publique). En Chine le “suhuang zhike” en capsules (mélange de plantes) a montré son efficacité dans qq essais cliniques pour traiter la toux post-infectieuse qui traine (et fatigue), il faudrait reproduire ces résultats sur d’autres populations pour voir si ce n’est pas dû à un biais épidémiologique ou une extrapolation des résultats par la firme qui les commercialise.
Rassurez-vous la recherche transcende les nations et les chercheurs communiquent/critiquent leurs travaux entre eux (les fameux “congrès”, mais aussi les critiques sur des sites internet collaboratifs comme researchGate, ou tout simplement les chercheurs qui s’écrivent par mail), dans le but de reproduire les résultats de leurs confrères, Et ce qui est reproductible est fiable. Les traitements qui sont retirés du marché aujourd’hui le sont car jugés moins fiables (balance bénéfices/risques moins favorable) qu’auparavant.
“Comme par exemple le spasfon qui a été retiré de la vente et le scandal de l’ibuprofene qui fait surface.” –> Le Spasfon n’a pas été retiré du marché, d’où tenez-vous cette information? Il n’a pas plus d’efficacité qu’un placebo, mais continue à être prescrit par mauvaise habitude (service médical rendu insuffisant dans le traitement symptomatique des douleurs liées aux troubles fonctionnels des voies biliaires et faible dans les autres indications)
http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/extrait.php?specid=62944693
Le SMR de l’ibuprofène va de faible à important selon l’indication. Sa prescription ne se fait pas en 1ère intention dans les indications de l’AMM.
http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/extrait.php?specid=68634000
Bien à vous.
Je ne vais répondre qu’à deux exemples, j’avoue ne pas avoir tout lu tant je suis en désaccord et tant ce genre d’exposé fait tout sauf aider les gens.
Vous dites, je cites: ” Et un témoignage ne sera jamais une preuve”
Là, je ne vais pas m’étendre, à chacun d’ouvrir les yeux. Mais je lis que la nature fait beaucoup de guérison, blablabla.
Sauf que je suis le mouvement, je pratique, je guéri et d’autres dans mon entourage qui me suivent guérissent.
SI eux aussi aident d’autres, finalement nous nous retrouvons entourés d’un nombre incroyables de témoignages qui ne restent que des témoignages.
Ah oui, versus les études scientifiques et médicales sur les statines, voir les vidéos des Professeurs Joyeux et De Lorgeril, entre autres, ça vaut le coup.
Vous dites, je cite: ” Les effets indésirables existent aussi avec « l’approche naturelle », sauf qu’elle ne bénéficie pas de la traçabilité et de la surveillance employée dans le circuit du médicament. Si vous faîtes un effet indésirable grave après ingestion d’une gélule de plante en poudre par ex.
Là vous êtes non seulement gonflé, mais également dangereux. Je parle d’une alimentation naturelle et vous exagérez les choses en parlant de cellules de plantes en poudre. Mais quand j’ai parlé de ça?
Finalement, vous réagissez exactement comme un toubib. Vous semez le doute en inventant pour justifier vos paroles. Et vous osez parler de preuves?
Moi je parle juste d’alimentation, point barre.
Et quand bien même, apportez-moi la preuve que la suplémentation en oméga 3 naturels, en vitamine 3 naturelle, par exemple que c’est mauvais pour la santé. Là, je veux bien voir.
Les gens comme vous devraient être interdits car c’est à cause de vous que les gens n’osent pas aller plus loin, ne serait-ce dans la compréhension.
Moi, tout comme ici, sur bmoove, on parle d’une alimentation basée sur 80% de légumes, si possible bio.
Vous, vous venez semer la pagaille on me prêtant des propose que je n’ai pas dit pour justifier je ne sais quoi, puisque finalement on ne comprends pas où vous voulez en venir, sauf à faire peur aux gens.
Vous avez votre conscience et moi la mienne, mais restez au moins cohérent.
Je cites : ” Peut-être avez-vous un train d’avance en matière de nutrition, ”
Ha ha, voir une phrase que j’aime beaucoup et qui prend tout son sens.
Et je vais vous dire pourquoi, nous verrons qu’il n’y a aucun contrôle exemple scientifique.
Pour cela, je vous donne mon exemple.
Il y a 2 semaines, je rends visite à mon oncologue pour mon PTI, obligatoire tous les 6 mois.
Le PTI fait partie des nouvelles maladies auto-immunes en fort développement.
Pour rappel, je ne prends pas ses médocs, je vais bien, bref, les gens commencent à le savoir ici, je ne vais pas m’étendre.
C’est un oncologue renommé dans notre pays.
L’oncologue pense que je prends mon médicament 1 fois sur deux. Médicament qui forcerait ma moelle à fabrique plus de plaquettes.
Il me dit que des études commencent pour savoir, si l’on diminue la dose de moitié, comment réagissent les patients.
Pour l’instant les retours sont trop courts, mais une petite partie réagirait bien, et une grosse partie rechute.
( toujours pareil, à noter ).
Je lui pose alors une question évidente.
“Docteur. Si ce médicament, le révolade, booste la moelle pour fabriquer plus de plaquettes. L’alimentation prend alors tout son sens, n’est-ce pas? Car entre celui qui mange des plats pré-cuisinés achetés en grande surface, des hamburger célèbres, boit des sodas, et fait peu ou pas de sport, versus celui qui mange bio, beaucoup de fruits et légumes, fait du sport.
Pour booster la moelle à faire plus de plaquettes, il lui faut le carburant, les éléments nutritifs.
alors vous êtes d’accord que sur ces deux exemples, il y en aura un chez qui, par définition, ce médicament ne marchera pas aussi bien que chez l’autre.
Là, l’oncologue me donne une réponse très simple.
” Evidement, on sait tous que l’alimentation va avoir un effet déterminant, mais ce n’est pas pris en compte dans les études, et ce n’est pas prévu dans un futur proche. De toute façon, on n’étudie jamais l’alimentation, ça ne sert à rien, chaque individu est différent”.
Voilà la réponse d’un spécialiste renommé.
Notez ce retour affolant, et tellement facile, déroutant.
Et on le sait tous, au niveau médical et scientifique, l’hygiène de vie n’est jamais prise en compte dans les études, sondages et autres tests, exception faite du tabac, de l’alcool où les campagnes sont tout aussi dérisoires ( vous savez, l’état qui touche le pactole sur les paquets de clopes, suffisamment pour derrière financer des campagnes anti-tabac, ??? ).
On en est là, vous interdire des consommables pour finalement provoquer l’effet inverse.
Les services de nutritions des grands hôpitaux en sont encore aux sucres complexes et renient, en tout cas face au patient ( tel que moi ) l’IG, inventé il y a un peu plus de 30 ans, qui pour eux n’est pas quelque chose de concret.
Un toubib vous prescrira plus facilement un comprimé de vitamine chimique plutôt que de vous conseiller de manger tel fruit ou tel légume et de faire une balade.
AH petite apporté. Je me rappelle de mon toubib qui me conseillait de faire du sport suite à une fatigue ponctuelle qui m’est survenue 1 seule fois il y a 10 ans.
Je lui ai répondu que je faisait 8h de sport par semaine, que je travaillais sur chantier et que j’y allais en vélo ( 30mn aller).
J’avais environ 95 Kg de muscles, pas loin d’un physique de Schwartzeneeger.
Je lui ai demandé comment et quoi comme sport.
Il m’a alors conseillé de faire un peu de marche, une demie heure par jour…….. ( ?)……… ( ?)…..ETc
Je vais même plus loin. Quand il y a des études qui sont faites sur plusieurs patients volontaires, on s’en moque de ce qu’ils mangent.
J’ai participé à des études et tests de médicaments. Pas longtemps, d’ailleurs, pour cette raison.
Autant ils demandent si on fume, si on a des antécédents cliniques, santé, autant ils se moquent bien de ce que l’on mange et de comment on bouge.
Ainsi, lors de tests, je me retrouvais à côté du super gras dopé au Macdo ( moi qui mange sainement et fait beaucoup de sport ), et il fallait que je comprenne la moyenne de ces tests.
Alors oui, moi, tout comme des sites tels que Bmoove et autres, ont un sacré train d’avance sur la nutrition pour la bonne et simple raison qu’à l’inverse du milieu médical, NOUS testons la nutrition, l’analysons la décortiquons et évoluons avec.
Et quand bien même, le simple fait de comprendre le rôle du pancréas, de l’insuline, du sucre, des choses qui se mesurent de façon tellement simple, que je ne comprends pas cette obstination perdure à nous dire que le blé c’est pas un sucre rapide.
Bon sang, j’ai testé, et je ne suis pas le seul.
Une simple petite piqure dans le doigt.
Moi qui ait un taux de sucre dans le sang qui varie entre 0,7 et 0,9 max le jour où j’ai dévoré une tablette de chocolat et que j’ai pris ma mesure une demie heure après.
A l’hôpital, quand on m’avait servi un menu spécial diabétique ( le traitement et la chimio étant de potentiels élévateurs du taux de sucre dans le sang d’après les hôpitaux j’avais un menu sans sucre et ans sel ), menu composé d’une salade de patates, d’un plat de pâtes trop cuites et d’un pain blanc.
J’avais demandé à mesurer mon taux de sucres une demie heure après avoir avalé ce repas.
Etrangement, très étrangement, mon taux de sucre dans le sang avait grimpé à 2,26.
La bonne nouvelle est que ce taux est rapidement descendu chez moi.
Mais ce simple test, chez une personne, moi, qui n’a jamais dépassé les 0,9, ce test qui a aussi été fait par d’autres patients qui ont posté sur le net ( je ne suis pas un cas isolé, ouf, je viens bien de la terre ), pourquoi est-il tabou?
Pourquoi, quand, après avoir joué le jeu, quand j’ai posé la question la seule réponse de l’hôpital a été à ce moment : “Monsieur, ce que vous mangez n’a rien à voir avec ce que vous avez. Si vous n’êtes pas content, vous pouvez aller vous soigner ailleurs.
Alors Oui, oui et encore oui, ici, on est en avance en matière de nutrition, parce que simplement on test, et les résultats sont très rapides.
Perso, ça fait 4 ans, la déclaration de ma maladie.
Depuis 2 ans, je partage mon savoir, et j’ai aidé plus d’une vingtaine de personnes à s’en sortir.
Vous n’êtes pas obligé de me croire ( notez ce point, j’y reviens en conclusion ).
Diabète, Sclérose en plaque, Candidat Albican, Leucémie, Helicobacter pylori, crampes à répétition, surpoids, sur le nombre conséquent de personnes que j’ai essayé de conseiller, ceux qui m’ont écouté reviennent heureux, en forme et guéri, ou, pour 2 personnes, avec une maladie mise au silence dans le pire des cas.
Soit au total 20 personnes.
Moi je suis content, je l’aurais été tout autant si je n’avais aidé qu’une seule personne.
Oui, ici nous avons un train d’avance certain sur la nutrition parce que nous testons, avec bon sens et logique, et conseillons.
C’est de loin bien différents du milieu hospitalier qui vous dit que ce que vous mangez n’a rien à voir, ce milieu hospitalier qui préfère vous vendre un médicament hors de prix ( le révolade, la boite de 28 comprimés à prendre 1 fois par jour, c’est 1850 € la boite.
Dit autrement.
Plutôt que de vous servir un plat composé de légumes frais et bio, qui devrait coûter moins de 5 € le repas, ils préfèrent vous faire prendre un comprimé qui coute la bagatelle de 66,42 € !!!
Vous saisissez?
Pardon d’être aussi long, mais je le fais sans hésiter car cela devrait ouvrir les yeux de beaucoup de gens.
Perso, c’est sur Bmoove que j’ai appris le fonctionnement des intestins, du foie, de la digestion, de l’interaction du sucre, gluten, etc…c’est sur ce genre de sites que j’ai appris les effets et le pourquoi du sport intense, de ces liquides dont je n’avais jamais entendu parler que sont ls liquide lymphatique, synovial, etc…
Pourquoi je n’ai jamais appris ça à l’école? Pourquoi je n’ai jamais appris ça dans les hôpitaux avec ma maladie ? Pourquoi ?
A tous ceux et celles qui doutent, relisez encore mon post et posez-vous la question, sérieusement.
Le but, ici, n’est pas de vous convaincre de fuir la médecine, car elle reste malgré tout utile dans l’urgence et elle sauve des vies. Mais, en médecine, on se moque de votre nutrition, de votre hygiène de vie.
Bon sang, mettez-vous juste en tête qu’une personne qui va voir un toubib pour une fièvre va ressortir avec une ordonnance, ce même toubib qui sait très bien que la fièvre est LE médicament.
Vous savez, une grippe mal soignée dure 7 jours et une grippe bien soignée dure 7 jours????
Sauf qu’avec la liste d’antibiotiques que vous allez avaler, ça va durer 3 semaines et provoquer d’autres dégâts que vous risquer malheureusement de voir venir bien plus tard.
Je pourrais donner encore beaucoup d’exemples scandaleux que j’ai vécu et testé, mais ce n’est pas le but.
Juste dire qu’ici, on test l’alimentation.
Pas dans les hôpitaux.
Cela suffis amplement à se poser la question et à ne pas se servir de l’un pour taper sur l’autre.
Le jour où les hôpitaux ( et big Pharma ) prendrons en compte réellement l’hygiène de vie des gens, on en reparlera.
Plus simple, un truc que tout le monde peut tester.
1 semaine dans une vie, ce n’est rien du tout.
Alors faites le test, pendant une semaine de consommer aucun sucre industriel, aucune viande rouge, aucun produit laitier et aucun gluten ( interdit les pâtes, pain, gâteaux, etc…).
Idem pour les patates et le riz.
Je vous le dit tout net! Celui ou celle qui essaye reviendra nous dire qu’elle dort mieux, se sent plus calme, meilleure forme, plus positive, douleurs atténuées voir disparues, meilleure énergie, etc…
Celui ou celle qui gens nous dire le contraire n’aura rien essayé du tout.
Ca, c’est une vérité que tout un chacun peut essayer.
1 semaine dans la vie ce n’est rien.
Alors pour les toubibs masqués qui viendront tenter de mettre en pièce mon post, je vous dirait que je vous aime, car c’est grâce à vous que j’interviens, et c’est grâce à vous que beaucoup réagissent, dont ce site que j’adore.
Pour tous les autres, oui, vous avez le choix. Vous perdre dans les différents liens et pseudo-études tellement nombreuses que vous serez fatigué de perdre votre temps bien avan de trouver la réponse, ou le choix d’essayer juste une semaine.
Ca va super vite, une semaine.
A vous de voir.
Si vous le faites sérieusement, vous saurez et votre choix sera ensuite conscient et réel.
Une semaine pour tester et vérifier ce que l’on dit ici, sans effet secondaire puisque l’on vous conseil finalement de manger sain et de soigner le stress.
Bon allez, je m’arrête, sinon ça va faire trop
Merci pour cette réponse qui précise mieux vos propos. Je trouve intéressant nos deux points de vue qui convergent mais selon une approche très différente. Je suis navré que votre oncologue ne vous conseille pas plus en nutrition alors que des recommandations existent.
Faire un test de changement des habitudes alimentaires (hors recommandations), pourquoi pas, et si cela apporte une amélioration tant mieux, mais cela restera une amélioration au niveau individuel et sans preuve que ce soit bien le chgt d’habitude en lui-même qui l’ait apportée (et non un effet placebo ou un facteur confondant quelconque). Donc difficile d’extrapoler ses expériences à d’autres personnes.
Le message médical est pfs déconcertant du fait du niveau de preuve dont j’ai parlé et que la nutrition ne les passionne guère, sachant que changer ses habitudes est difficile (habitudes gustatives, vie en société, messages sur la nutrition qui changent régulièrement dans les médias).
Pour le bio, on pourrait en parler des heures … (bio ne veut pas dire nécessairement bon pour la santé, il y a “des bio”, on a dit tout un tas de conneries sur les OGMs, bref).
La dernière boulette médiatique concerne le traitement médiatique d’une étude épidémiologique sur le lien entre alimentation bio et cancers.
L’article original du JAMA : https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2707943
L’article du journal Le Monde qui se trompe honteusement en transformant une “association” en causalité : https://lemonde.fr/planete/article/2018/10/22/l-alimentation-bio-reduit-significativement-les-risques-de-cancer_5372971_3244.html?xtref=
Merci pour ce bel article,
Le point qu’Éric met en lumière avec le fait qu’on peut prouver presque n’importe quoi, car il y a tellement d’étude dirigé dans le sens souhaiter. Un peu comme un parent qui trouve que son enfants est le meilleur, il verra ses qualités et les fera ressortir tandis qu’il minimisera ses défauts, c’est le problèmes des études aujourd’hui qui sont souvent dirigé avec intérêt pour prouver l’efficacité d’un traitement naturel ou médical.
Je pratique l’alimentation Paleo depuis de nombreuses années et je me porte à merveille et au contraire je vais beaucoup mieux. Ce qui me dérange dans ces article est le fait que l’on associe à un régime, régime paleo, cétogène etc…. Il ne s’agit pas d’un régime mais bien d’un mode de vie qui favorise la santé. Une nourriture qui NOURRIT le corps et l’aide à fonctionné.
Ce que les gens oublie est que le foie joue un très grand rôle dans notre santé, que personnellement avant d’entreprendre une alimentation paleo j’étais prédiabétique et que maintenant je n’ai plus de résistance à L’insuline et que mon taux est revenu normalement bas même après avoir mangé. Peu importe l’alimentation que l’on suit, si le foie est surchargé il sera débordé et produira du mauvais cholestérol, fera que votre taux de sucre s’élèvera et qu’une résistance à l’insuline s’installera. Les gens doivent se rendre compte que l’alimentation moderne est toxique pour l’humain. Si votre foie est débordé par trop de graisses absorbé mais qu’en plus vous êtes soumis à des traitement médicamenteux, là il devient débordé et d’autres problème s’installe. Le régime cétogène peut-être bon pour ceux qui n’ont pas de problème de foie.
Je suis d’accord qu’un régime cétogène peut-être nocif après une chimiothérapie, puisque le foie a été très sollicité et probablement engorgé de toxine. Par contre une alimentation sans sucre est de mise et je dirais même frugivore. Avec-vous vu le film The FOOD CURE ou 6 patient refuse la chimio thérapie pour opter pour le régime Gerson et guérisse du cancer sans chimio sans radiothérapie et sont aujourd’hui en rémission 5 ans après en excellente santé, alors que 75% des gens traité avec chimiothérapie ou radiothérapie ont une espérance de récidive de plus de 75% dans la majorité des cas et en meurent entre 5 à 10 ans après. Cette cure est très simple, régénérer le corps avec des jus de légumes et des fruits, un peu d’avoine mais c’est tout, pas de viande, pas de céréales. Pendant 2 ans pour retrouver la santé au lieu de se faire empoisonné par des poison que son la chimiothérapie. Il prouve que le corps peut se guérir si on lui donne les outils pour le faire. https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/segments/entrevue/76987/documentaire-nutrition-traitement-gerson-alimentation-the-food-cure-cancer
En bref continué votre excellent travail de sensibiliser les gens à une meilleur façon de vivre, manger mieux, bouger plus, là est la santé.
Bravo pour votre intervention claire et intéressante.
Et je suis le premier content que vous alliez bien, j’aime votre façon d’aborder le mode de vie paléo non pas comme un régime ( sous-entendu une privation ), mais comme un mode de vie sain, oublié et pourtant bien plus intéressant et bien plus vivant sur tous les plans.
Je réagis au 2è commentaire d’Eric (« Je ne vais répondre qu’à … ») et j’ajoute des précisions pour approfondir les notions, mais pas sous sa réponse pour éviter un long pavé aussi fin que la largeur d’un crackers.
Eh bien, quel réquisitoire ! Pourquoi ferais-je peur aux gens, on débat sereinement. Je vais paraphraser mon propos : en science, en médecine, et plus généralement dans la santé, toutes les affirmations ne se valent pas. Il faut donc employer une méthode rigoureuse pour faire du tri dans les observations et hypothèses formulées, sinon on fait n’importe quoi ! Si votre toubib vous propose soit une thérapie ou un mode d’alimentation soutenus par plusieurs essais cliniques, soit une alternative sur les conseils de Jean-le-Brave qui l’a testé lui-même et que ça marche bien chez lui et sa famille, vous préférez quel choix ? (C’est un peu exagéré comme analogie mais cela explique bien le propos).
Pour la valeur du témoignage et le niveau de preuve, je vous renvoie à ce billet : https://associationslibres.wordpress.com/2016/02/04/la-hierarchie-des-preuves-scientifiques-dans-la-recherche-medicale/
Si ce qu’on nous rapporte contredit notre expérience immédiate, il faut exiger des preuves plus crédibles que notre expérience quotidienne des gens qui se trompent ou nous trompent (c’est la maxime de Hume). C’est ainsi qu’on guérit du rhume en 7-10 jours avec ou sans traitement quelconque, pourtant on en guérit bien (la guérison naturelle de l’organisme est très fréquente dans les maladies virales).
Cela fait environ 150 ans qu’on applique la méthode scientifique à la médecine (cf Claude Bernard : https://www.irphe.fr/~clanet/otherpaperfile/articles/Bernard/bernard_introduction_etude_medecine_experimentale.pdf ), et depuis lors, l’espérance de vie à la naissance ainsi que l’espérance de vie sans incapacité n’a cessé de croître, malgré l’augmentation des pathologies chroniques et dégénératives récemment (vieillissement, amélioration des méthodes diagnostiques, environnement), et la stagnation de l’espérance de vie sans incapacité (chez les hommes surtout) en conséquence : https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er1083.pdf . C’est plutôt une bonne nouvelle ! Imaginez ce qu’on pourra faire dans qq dizaines d’années !
En ce qui concerne l’exemple sur les plantes je tiens à m’excuser, j’ai généralisé hâtivement vos propos sur « l’approche naturelle » car on entend svt par ce terme une approche utilisant les plantes en plus de l’alimentation.
Pour la sécurité sanitaire des aliments qui concerne vous et moi, en cas d’alerte sanitaire, des structures efficaces existent : http://agriculture.gouv.fr/comment-fonctionne-le-systeme-dalerte-sanitaire-en-france
En France l’ANSES publie régulièrement des rapports sur la sécurité sanitaire des aliments et produits de santé (notamment sur l’innocuité de l’aluminium vaccinal) : https://www.anses.fr/fr
Le gouvernement a mis en place depuis 1 an et demi « Alim’confiance » pour visualiser soi-même les contrôles sanitaires des enseignes qu’on fréquente : http://alim-confiance.gouv.fr/
Au niveau européen, l’EFSA publie aussi régulièrement des rapports sur la sécurité sanitaire des aliments. Vis-à-vis des risques liés à des substances chimiques (tels que les pesticides, métaux lourds, …), je vous conseille ce dossier de l’EFSA assez complet : https://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/chemicals-food
J’en profite pour rappeler la parution régulière de rapports de l’EFSA sur les résidus de pesticides dans l’alimentation : https://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/180725
En 2016 l’émission Cash Investigation s’était lourdement trompé sur l’interprétation du rapport annuel de 2015
Voir ici le communiqué sur le site de l’EFSA : http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/170411
Une critique ici : http://seppi.over-blog.com/2017/04/residus-de-pesticides-dans-les-aliments-l-efsa-dribble-cash-investigation.html et une autre critique en dossier complet ici : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2614 –> Notez la différence entre danger (ou hazard) et risque, avec la notion de dose.
Ici une interview très intéressante sur les normes toxicologiques avec le Pr Jean-François Narbonne de l’ANSES, remettant un peu d’ordre dans les idées reçues : https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/risques/contaminants-alimentaires/pr-narbonne-notre-poison-quotidien-accumule-les-contre-verites-
Au niveau international, la FAO et l’OMS mettent à jour régulièrement le Codex Alimentarius : http://www.who.int/foodsafety/areas_work/food-standard/fr/
En ce qui concerne l’effet bénéfique de tel ou tel mode d’alimentation à long terme (plusieurs années ou dizaines d’années), là cela devient encore plus compliqué car peu d’études fiables et assez longues existent. Il faut en effet isoler un aliment ou groupe d’aliments comparables, sur plusieurs années de vie, sur des milliers de consommateurs, sans écart de consommation ni contamination par d’autres aliments incriminés, avec autant de facteurs extérieurs qui altèrent la fiabilité de l’étude (les biais épidémiologiques). Par ex. pour l’alimentation bio, il existe un biais majeur dans les études : les consommateurs d’aliments bio sont des gens globalement plus sensibles aux politiques de santé publiques et aux messages d’alerte sanitaire, ils ont une meilleure culture de la santé, et donc bénéficient davantage de ces mesures (ils fument moins, font plus d’activité, consultent plus facilement, …). Comprenez-vous l’enjeu ?
Pour approfondir votre compréhension de la causalité d’un phénomène en médecine, je vous conseille fortement la chaine Youtube de Medifact qui est très intéressante (il prend l’exemple du cancer, du tabac, de la viande, du BPA, du médiator, des graines de chia, et du glyphosate dans sa dernière vidéo) : il aborde les notions de facteurs de risque, de risques relatifs et absolus, de part attribuable, de puissance et de niveau de détection d’une étude, de significativité des résultats, de « preuve d’absence », de balance bénéfice-risque.
https://www.youtube.com/watch?v=f95pXfr1-ZE
https://www.youtube.com/watch?v=cHWHPFPj3vg
Dans cette étude de cohortes sur 68 273 participants suédois suivis sur 16 ans, une alimentation à faible potentiel inflammatoire semble diminuer les risques de mortalité, même en cas de tabagisme : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/joim.12823 . C’est très prometteur, il faudrait reproduire ces résultats sur d’autres grandes cohortes prospectives.
« …, apportez-moi la preuve que la suplémentation en oméga 3 naturels, en vitamine 3 naturelle, par exemple que c’est mauvais pour la santé » –> La charge de la preuve incombe à celui qui prétend.
Pour les acides gras omégas-3, les données sont contradictoires.
Méta-analyse récente (10 essais, un total de 77 917 patients) démontrant l’absence de lien entre une supplémentation en acides gras omégas-3 d’origine marine et la réduction des maladies coronaires (mortels ou non), avec suivi moyen de 4,4 années : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5885893/
L’essai clinique le plus long à ce jour (7,4 ans de suivi en moyenne) et publié récemment (août 2018), ne trouve aucun bénéfice significatif des acides gras omégas-3 par rapport au placébo sur la santé cardiovasculaire des patients diabétiques, de même que l’aspirine. Point positif : il n’a pas été détecté une augmentation d’effets indésirables. L’étude en question : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1804989 et son résumé en diapo : https://www.acc.org/~/media/Clinical/PDF-Files/Approved-PDFs/2018/08/21/ESC-2018-Slides/Aug26-Sun/1045amET_ASCEND_Omega-3.pdf
Il semblerait que ce soit les poissons gras, riches en DHEA et EPA, qui apportent un bénéfice. Ici l’huile de poisson supplémentée à des femmes enceintes à partir du 3e trimestre (24 semaines jusqu’à 1 semaine post-natale) a eu un bénéfice pour les enfants à naître jusqu’à l’âge de 6 ans (dernière année de suivi) en termes de composition corporelle (masse maigre, minéralisation osseuse) et de mesures anthropométriques (poids, taille) : https://www.bmj.com/content/362/bmj.k3312
« … , en vitamine 3 naturelle » –> Vous voulez dire vitamine D3 naturelle (issu du lichen) ? A part la payer 5 fois plus cher, il n’y a pas de différence entre vitamine D3 « synthétique » et « naturelle » car la synthétique provient de la lanoline de la laine du mouton et donc est … naturelle (mais pas vegan j’en conviens).
Le billet de Julien Venesson sur le sujet (cf fin du billet) : https://www.julienvenesson.fr/supplementation-en-vitamine-d-seules-les-gouttes-doivent-etre-utilisees/
Ex. de vitD3 « naturelle », chère : https://cellinnov.com/nos-produits-naturels/tonus/vitamine-d3-vegetale?utm_source=Google&utm_medium=Shopping&utm_campaign=CINSD3L&gclid=EAIaIQobChMIgbmegPba3QIVV5nVCh1nVwATEAkYAiABEgJ6HPD_BwE
Ex. de vitD3 « non naturelle », pas chère, soit environ 20 à 30 euros de supplémentation sur 6 mois selon le nombre de flacons achetés) : https://www.pharmashopi.com/zymad-10-000-uiml-solution-buvable-en-gouttes-flacon-de-10-ml-xml-704_564_24971-141527.html
Franchement, si vous ne fumez pas ni votre entourage proche (on ne le rappellera jamais assez dans un pays avec 16 millions de fumeurs), si vous ne buvez pas de l’alcool en accès, si vous n’êtes pas obèse, si vous avez peu ou pas de facteurs héréditaires, si vous avez accès facilement à des structures de soin, si votre profession n’expose pas à un risque élevé, si vous ne végétez pas plus de qq heures sur une chaise/canapé, si vous vous forcer à rester actif, si votre alimentation est variée à charge glycémique faible avec peu de produits transformés, si vous dormez correctement, et si vous vous épanouissez dans la vie sans stress chronique, alors vous avez de grandes chances d’être à l’abri des maladies chroniques de notre siècles. Si tout le monde suivait ces conseils (parfois on ne peut tout simplement pas), on ne passerait pas autant de temps et d’argent à trouver des médicaments efficaces. Mais l’être humain se complait dans la facilité et la simplicité, sans rejeter complètement la faute sur les honnêtes gens en sachant qu’on n’est pas tous égaux face à la maladie. Qu’en pensez-vous ?
« Vous avez votre conscience et moi la mienne » –> Telles deux âmes esseulées, mais pourtant on débat de façon contradictoire dans un même but et c’est ce qui nous enrichit. Imaginez tous les sujets non abordés et non explorés si le débat n’était pas contradictoire et chacun s’approuvait mutuellement. Je suis sûr que vous en avez appris bien plus en étant contradicteur qu’approbateur. M’interdire ?! Quelle idée 😛 !
« … , en vitamine 3 naturelle » –> Vous voulez dire vitamine D3 naturelle (issu du lichen) ? A part la payer 5 fois plus cher, il n’y a pas de différence entre vitamine D3 « synthétique » et « naturelle » car la synthétique provient de la lanoline de la laine du mouton et donc est … naturelle (mais pas vegan j’en conviens).
Juste pour info, et c’est bien ce genre d’arguments qui m’effraye un peu.
Quand j’avais été hospitalisé, on m’avais donné de la Vitamine D synthétique. J’ai fait une poussée Exemplaire d’une sorte d’eczéma, des plaques de boutons rouges de la tête aux pieds.
J’ai changé par de la D3 naturelle, aucun souci. Quelques mois plus tard, j’ai re-tenté l’expérience pour voir si cet épisode venait bien de là. Vitamine D synthétique -> nouvel épisode de plaques partout.
Les médecins l’ont observé à l’hôpital et m’ont dit que je n’était pas un cas isolé.
Alors dire qu’il n’y a pas de différence, j’aimerai vous croire, mais je ne peux pas.
Pour le reste, après relecture, je trouve votre approche intéressante parce qu’elle donne envie de réfléchir en proposant du bon sans. Mais pour les études, la médecine toussa, c’est malheureusement un autre débat.
Le jours où des laboratoires indépendants auront le droit de publier leurs tests et essais de produits issus de big pharma, on en reparlera.
En attendant, oui le gens vivent plus vieux, mais en mauvaise santé, de plus en plus malades.
Pire encore, les cancers des poumons toucheraient, d’après les études, plus de non fumeurs que de fumeurs, même si les deux résultats sont proches.
Pire encore, des enfants en bas âges développent des maladies qu’ils ne devraient pas aussi jeunes. Alzheimer, cancers, sclérose en plaque, etc…Sans parler de toutes ces nouvelles maladies auto-immunes.
Je n’ose même pas parler de ces médicaments qui finalement font plus de mal que de bien, comme le vaccin hexavalent.
Il n’y avait pas de souci avec l’ancien vaccin.
Ma copine, mortellement allergique à l’un de composés du vaccin dt polio ne peux plus se faire vacciner.
Déjà à l’époque on lui disait que son cas était trop rare pour faire des recherches.
Aujourd’hui, on nous dit qu’il devient impossible d’identifier le facteur déclencheur parce que trop nombreux dans ce nouveau vaccin.
Et encore une fois, il suffit juste d’ouvrir les yeux. On guéri plus de gens soit-disant non guérissables naturellement que médicalement. C’est mon constat en tout les cas.
Et rien que dans mon entourage, 2 personnes complètement guéries du Diabète de type 2, une personne du diabète de type 1, 1 personne guérie de la sclérose en plaque et une personne guérie de multiples maladies, tout ceci juste en suivant me conseils.
Ce dernier, je vous le raconte, ça vaut le coup.
Un type vient chez moi, souffrant d’hyper tension, de la maladie de Crohn, de douleurs aux jambes et d’ulcères à l’estomac, le tout ponctué de grandes fatigues et soucis de poids.
En discutant, ce type me dit voir 5 spécialistes, un pour chaque cas, plus son médecin traitant.
Je lui demande si tous ces toubibs discutent ensemble.
D’après lui, non.
Je lui propose une chose, voir son médecin et d’insister pour avoir une prise de sang avec recherche de diverses carences, comme la vitamine C, D, iode, etc…
Si son toubib ne veux pas, qu’il change pour avoir cette prise de sang.
Bingo, ce type avait 5 grosses carences.
Je lui propose le régime paléo, je le conseil en supplément, avec un protocole pour nettoyer et remettre son intestin informe, avec avant cela élimination des parasites, comme l’hélicobacter qui lui provoquait ses ulcères.
Rien que des méthodes naturelles pour faire court.
Je lui fait également découvrir la cohérence cardiaque.
Aujourd’hui, 4 mois après, ce type est en pleine forme. Il n’a pratiquement plus rien, mise à par la maladie de Crohn qui est toujours là mais qui est en dormance.
Et c’est là où je veux en venir. Moi, petit électricien à l’époque, je lui dit quoi faire comme prise de sang pour trouver une cause et éventuellement un point commun à toutes ses pathologies.
Je ne suis pas toubib, mais électricien.
Rendez-vous compte de ça!
Et c’est là que quelque chose déconne grandement dans notre système. De simples curieux, ou passionés semblent faire un bien meilleur Boulot que des professionnels.
Le site Bmoove et beaucoup d’autres le démontrent.
Bravo pour cet article, ça fait du bien de voir des gens qui maitrisent leur sujet contre-argumenter cette presse de piètre qualité qui diffuse des contre-vérités juste pour faire du clic… La santé des gens ? Ils s’en tapent bien évidemment…
Le pire c’est que ces pages se retrouvent en tête des recherches google “cétogène”.
On peut mettre dans le même panier tous ces nutritionnistes des années “80” intervenant dans les JT et autres “envoyé spécial” ainsi que ces pseudo-études sur la toxicité de la noix de coco!!!?
Merci encore et bonne continuation+++