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La sclérose en plaques (ou SEP) est une maladie auto-immune qui attaque le système nerveux central. Peut-on vaincre la sclérose en plaques ? Officiellement, c’est une maladie dont on ne peut pas guérir. Mais vous allez voir que qu’il y a néanmoins de beaux espoirs pour mettre cette maladie au silence.

La SEP est particulièrement invalidante, car elle serait la première cause de handicap sévère (non-traumatique) chez le jeune adulte.

En France, 1 personne sur 1000 est atteinte de la sclérose en plaque, c’est-à-dire environ 80 000 personnes. 

Il y a quelque temps maintenant, Julien Venesson, journaliste scientifique, a écrit un livre sur le sujet : « Vaincre la sclérose en plaques ».

Qui est Julien Venesson ?

Julien Venesson est un journaliste scientifique et auteur de plusieurs livres très connus dont :  

Cet dossier se déroulera en 3 grandes parties : 

Partie 1 : la sclérose en plaque : les dires de la médecine officielle  

  • Physiopathologie de la maladie 
  • Les symptômes de la sclérose en plaque
  • Les traitements conventionnels de la sclérose en plaque 

Partie 2 : vaincre la sclérose en plaque par Julien Venesson

  • L’origine du livre
  • Le lien entre l’intestin et l’auto immunité
  • Réaction croisée : l’exemple du diabète de type 1
  • Aliments qui perturbent l’intégrité intestinale
  • Virus et sclérose en plaques

Partie 3 : les autres solutions naturelles pour vaincre la SEP

  • La vitamine D et la sclérose en plaques
  • Le Dr. Cicéro Coimbra 
  • Dr. Terry Wahls
  • Conclusion 
  • Témoignages

La sclérose en plaques et la médecine officielle 

Aujourd’hui, en France et dans d’autres pays, la sclérose en plaques est considérée comme étant « incurable ».

Vous trouverez cet état des lieux dans tous les livres de médecine et dans tous les enseignements à la faculté de médecine. 

Est-ce que la sclérose en plaques est incurable ? Oui !

Est-ce que nous prenons pas le problème à l’envers ? Oui !

Le corps médical semble ne s’occuper que « d’une partie » du patient, si je puis dire.

Ils ne s’intéressent pas à son passé (si ce n’est un passé médical classique),  ne s’intéressent pas à :

  • son alimentation,
  • son niveau de vitamine D,
  • son temps de sommeil,
  • la fréquence à laquelle il tombe malade à cause d’infections,
  • son niveau de stress,
  • son l’activité physique

Mais c’est normal, c’est pour cette raison qu’a été créé : la « spécialité ». 

Ainsi, nous avons plusieurs spécialités : neurologue, gastro-entérologue, endocrinologue, pneumologue, médecin nutritionniste, etc. 

Seulement, pour espérer avoir une amélioration de cette maladie auto-immune, le champ médical ne doit pas s’arrêter à une simple spécialité d’organe ou de système. 

Voici un schéma des conditions propices pour le développement d’une maladie auto-immune, et plus particulièrement d’une Sclérose en Plaques (selon moi).  

Sclérose en plaques et hypothèses

En résumé, les sujets principaux, dont nous verrons en détails dans la suite de l’article, ne sont pas évoqués pour la majorité des patients en consultation médicale. 

Physiopathologie de la maladie

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune affectant le système nerveux central de sa victime.

Cette dysfonction immunitaire entraînerait alors des lésions, plus ou moins importantes.

Ces lésions seraient à l’origine des perturbations motrices, sensitives, motrices.

Malheureusement, à plus ou moins long terme, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible, ceci a été le cas pour un médecin dont nous parlerons plus loin dans l’article : le Dr. Terry Wahls.

Ainsi, les traitements médicamenteux actuels ne permettent pas de guérir la pathologie, seulement de réduire les poussées et améliorer la qualité de vie.

La SEP représente la première cause de handicap sévère non-traumatique chez les trentenaires.

En effet, l’âge moyen de début des symptômes est de 30 ans.

La maladie touche davantage de femmes (1 homme pour 3 femmes).

La maladie fait intervenir des mécanismes auto-immuns complexes qui attaquent les cellules chargées de synthétiser la gaine de myéline entourant les axones.

Ce phénomène entraîne des lésions à l’aspect scléreux (épais et dur), dispersées dans le système nerveux central.

Ces lésions sont appelées plaques, d’où le nom de la maladie.

Elles traduisent une démyélinisation et souvent le début d’une dégénérescence axonale.

C’est cette dégénérescence axonale qui induit la symptomatologie. 

Sclérose en plaques : comment ça fonctionneSource : https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/sclerose-en-plaques-sep 

La gaine de myéline 

La myéline est une membrane qui s’enroule autour des axones pour constituer une gaine.

La gaine de myéline sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses comme le fait le plastique autour des fils électriques.

Elle joue aussi un rôle dans la vitesse de propagation de l’influx nerveux transportant l’information le long des neurones.

Deux types de cellules fabriquent la myéline :

  • les cellules de Schwann dans le système nerveux périphérique 
  • les oligodendrocytes dans le système nerveux central.

Diabète de type 3 : comment le diabète accélère le déclin cognitif

Les symptômes de la sclérose en plaques

Les symptômes dépendent de la localisation des plaques, c’est-à-dire de la partie du système nerveux qui est touchée par l’inflammation.

Ils sont très variables d’une personne à l’autre, ainsi que d’une poussée à l’autre.

Dans la majorité des cas, la maladie commence par un seul symptôme.

Voici les principaux :

  • Des troubles de la vue (vision double, perte de vision complète ou partielle, habituellement d’un oeil à la fois, douleurs lorsqu’on bouge les yeux, mouvements oculaires involontaires, « voile » devant un oeil).
    Ces troubles sont causés par une névrite optique (une atteinte du nerf optique).
    Ils constituent le premier symptôme dans environ 20 % des cas.
  • Des sensations anormales (troubles sensitifs) : des douleurs brèves, des fourmillements ou l’impression de décharges électriques.
    Ces dernières sont surtout ressenties lorsqu’on bouge la tête.
  • Un engourdissement ou une faiblesse dans un ou plusieurs membres.
  • Une fatigue anormale.
  • Des tremblements et une difficulté à contrôler ses mouvements (troubles de la marche, par exemple).
  • Des pertes d’équilibre.
  • Des spasmes ou des contractures musculaires (spasticité), parfois douloureux.

Les traitements conventionnels de la sclérose en plaques

Les traitements de fond permettent de réduire la fréquence des poussées et de ralentir l’évolution de la maladie.

Ils sont généralement proposés dès le diagnostic de sclérose en plaques rémittente et doivent être pris de façon continue, même en l’absence de symptômes.

En outre, le fait que la maladie évolue par poussées qui surviennent de manière imprévisible constitue une difficulté majeure pour évaluer l’efficacité de ces traitements chez une personne en particulier.

Il existe 3 types de traitements de fond :

  • les immunomodulateurs, 
  • les immunosuppresseurs
  • les inhibiteurs sélectifs des molécules d’adhésion. 

Ces traitements réduisent l’activité du système immunitaire, donc ralentissent la destruction de la myéline.

  Les immunomodulateurs comprennent des molécules de la famille des interférons bêta :

  • l’interféron ß–1a (Avonex® injecté par voie intramusculaire 1 fois par semaine et Rebif® injecté par voie sous-cutanée 3 fois par semaine) et
  • l’interféron ß–1b (Betaseron®, Extavia®, injecté par voie sous-cutanée tous les 2 jours).

Les interférons sont des substances produites naturellement par le corps pour inhiber la multiplication des virus et stimuler l’activité de certaines cellules immunitaires.

Ce sont parmi les médicaments les plus couramment prescrits pour traiter la sclérose en plaques.

Ils diminuent d’environ 30 % la fréquence des poussées.

Cependant, ils entraînent souvent un syndrome pseudogrippal (fièvre, frissons, maux de tête, douleurs musculaires) et des réactions cutanées quelques heures après l’injection durant les 3 premiers mois de traitement.

Ces effets secondaires disparaissent par la suite.

Une atteinte du foie (réversible) est fréquente, mais généralement bénigne.

Les patients doivent alors effectuer des analyses de sang pour surveiller leurs enzymes hépatiques.

Les personnes prenant des interférons peuvent également développer des anticorps neutralisants qui peuvent réduire l’efficacité du médicament.

■  Les immunosuppresseurs sont rarement utilisés et réservés aux formes très graves de la maladie (progressant rapidement et s’accompagnant de poussées graves) ou aux formes résistant aux autres traitements. 

C’est généralement un médicament de deuxième ou de troisième recours.

La mitoxantrone n’est pas officiellement approuvée par Santé Canada pour le traitement de la sclérose en plaques, mais certains médecins le prescrivent. Ce médicament sert habituellement à traiter le cancer.

Son efficacité est faible dans le cas de la sclérose en plaques, et ses effets potentiellement toxiques sont importants. 

En effet, ce médicament immunosuppresseur peut être nocif pour le cœur et est associé au développement de cancers du sang.

En conséquence, son utilisation dans le traitement de la sclérose en plaques est extrêmement limitée.

La mitoxantrone est habituellement utilisée uniquement pour traiter une sclérose en plaque d’intensité sévère et avancée. 

  Les inhibiteurs sélectifs des molécules d’adhésion : il s’agit d’une classe de médicaments récente qui empêche que certaines cellules du système immunitaire (les lymphocytes T) pénètrent dans le cerveau et y déclenchent un processus inflammatoire.

Ce médicament est utilisé pour traiter la forme rémittente afin de diminuer la fréquence des poussées.

Il est réservé aux patients dont l’état ne s’améliore pas avec les autres traitements ou qui ne les tolèrent pas. 

Il peut être considéré comme un traitement de première intention pour certaines personnes atteintes de sclérose en plaques au stade sévère. 

Le natalizumab augmente le risque de leucoencéphalopathie multifocale progressive, une affection cérébrale rare causée par un virus et pouvant être fatale.

Vaincre la sclérose en plaques d’après le livre de Julien Venesson 

Vaincre la sclérose en plaquesPour illustrer cette partie, il me paraissait pratique et indispensable de faire appel au livre de Julien Venesson. 

Je dois dire que c’est un livre assez intriguant dans le sens où l’on se demande, à la simple lecture du titre, si il ne donne pas de faux espoirs aux malades ? 

C’est souvent le cas, le gens sont très septiques car, « si on pouvait vaincre la sclérose en plaques, ça se saurait ». 

Malheureusement non, cela ne se sait pas ou du moins pas assez. 

Pour ma propre expérience, avec l’équipe de BMoove, nous avons suivi quelques personnes atteints d’une sclérose en plaques grâce au protocole de type AIP (voir la fin de cet article).

C’est un protocole élaboré par le Docteur Sarah Ballantyne en 2014. 

Je l’ai modifié en fonction de mes convictions, mes découvertes et des résultats obtenus (qui diffèrent selon les personnes). 

Je dois dire que les résultats sont assez bluffants, non seulement l’état de la personne se stabilise, mais effectivement, comme nous le verrons en explorant le livre de Julien, la personne retrouve des facultés qu’elle pensait perdues pour toujours !  

Il est à noter que les personnes les plus exigeantes et les plus assidues envers le protocole sont les personnes qui, en général, ont tendance à obtenir de meilleurs résultats. 

Je souhaite ajouter que le protocole AIP n’est ABSOLUMENT PAS une méthode miracle et ne doit en AUCUN CAS se substituer d’un avis ou prise en charge médicale. 

Au contraire, nous demandons aux personnes qui suivent ce protocole d’être en parallèle suivies par leur médecin. 

En savoir plus et découvrir notre protocole AIP.

L’origine du livre

Émilie, c’est le nom de la compagne de Julien et c’est aussi celle qui est à l’origine de cet ouvrage. 

Émilie décrit, dans le livre, des symptômes affreux :

« picotements, fourmillements, altération du contrôle des membres inférieurs et supérieurs, engourdissement, décharges électriques, perte de sensation de certaines parties du corps, difficultés à marcher, difficulté à formuler des phrases». 

Malheureusement ces symptômes correspondent à une réalité bien présente chez les malades de sclérose en plaques. 

Pour Emilie, les symptômes ont commencé lorsqu’elle avait 23 ans, douleur au niveau de l’oeil droit accompagné d’un voile flou.

Après de nombreuses visites chez les médecins : généralistes, urgences, neurologues, mais la sclérose en plaques étant difficile à déceler, le corps médical ne fut pas d’une très grande aide. 

Émilie ajoute : « À force de consulter des médecins qui nous disent que ce n’est rien, on finit par se dire que ce n’est rien.  »

C’est au bout de 10 ans que son médecin de famille soupçonne une SEP tout en s’étonnant que les spécialistes n’aient rien trouvé auparavant.

C’est alors que Julien et Émilie nous expliquent (au travers du livre) la bataille extrêmement compliquée (médicalement parlant) qu’il a fallu mener pour être diagnostiquée : le médecin généraliste souhaitait faire tout son possible pour aider Émilie, mais les visites chez des neurologues ne menèrent à rien, voir étaient éprouvantes pour Émilie. 

Finalement, grâce à l’aide de ce généraliste, Émilie tombera entre de bonnes mains qui lui feront le diagnostique de la SEP.

Les médecins la laissent sans traitement et la lâchent un peu dans la nature sans réels conseils. 

Julien mettra alors son savoir en œuvre pour essayer de comprendre de façon plus précise cette maladie.

Ce qu’il découvre sera alors très étonnant, et permettra à Émilie de s’en sortir ! 

Le lien entre l’intestin et l’auto-immunité

A priori, vous me direz : aucun.

Comment les nerfs et plus particulièrement la gaine de myéline peut être touchée par un dysfonctionnement de l’intestin ? 

Faisons le point sur des découvertes très intéressantes : 

Pour rappel, notre système immunitaire a été entraîné pour nous protéger de toutes les agressions / intrusions de l’extérieur.

Ainsi, on appelle un étranger un antigène. 

Un antigène peut être soit alimentaire, microbiens, viral, etc. 

Que se passerait-il si l’antigène pouvait pénétrer à l’intérieur du corps ? 

Une réaction immunitaire assez forte pour le détruire, tout simplement. 

Le système immunitaire, étant très puissant, ne va pas s’arrêter à la destruction de l’antigène. 

En effet, il va faire en sorte de s’en rappeler, comme on le ferait pour distinguer une personne que l’on connait. 

Très bien, donc nous avons ici deux temps : 

  • Une exposition à l’antigène (l’étranger) 
  • Une mémorisation de l’antigène 

Ceci est le principe même des vaccins. 

Les médecins inoculent un virus qui a été inactivé (dans le but d’éviter sa réplication). 

En revanche, son existence physique est toujours présente, c’est-à-dire que le système immunitaire va y être confronté. 

Pour le combattre, notre immunité va produire des molécules visant à le détruire, et d’autres visant à s’en rappeler.

Si bien que ce qui nous permet de ne pas développer la poliomyélite, le tétanos et la diphtérie (entre autres), c’est justement cette mémoire du système immunitaire qui aura, au préalable, avec la vaccination, eu le temps de le reconnaître rapidement et eu le temps de créer une véritable armée dont le but est la destruction. 

La réaction croisée : la flamme de l’auto-immunité 

On a vu ci-dessus 2 étapes qui servent au système immunitaire pour détruire les antigènes. 

Et si, dans toute logique, il existait une troisième étape, une étape bouleversante, une étape qui va être l’origine d’une réelle confusion et qui va mettre le feu au système immunitaire ?

Cette troisième étape c’est : la réaction croisée.

Pour faire simple, la réaction croisée se passe lorsqu’une molécule A ressemble à une molécule B, si bien que le système immunitaire puisse les confondre .

Voici un exemple : 

Imaginons que Monsieur X vous vole votre téléphone.  

Vous êtes triste et ne pouvait rien faire car l’action est déjà passée. 

Imaginons maintenant que Monsieur X ait un frère jumeau (Monsieur Y) qui habite à 2 pas de chez vous, et il se trouve par hasard que vous le croisiez. 

Alors immédiatement, vous allez passer un savon à Monsieur Y, lui demandant de rendre votre téléphone ! 

Pas de chance, Monsieur Y ne comprend pas ce que vous dites et donc la confusion règne. 

Il en va de même avec l’auto-immunité. 

Je vais détailler une étude citée dans le livre de Julien pour vous expliquer comment cela se passe concrètement.

Diabète de type 1 et produits laitiers 

Pour ceux qui ne sauraient pas, le diabète de type 1 est à l’origine d’une réaction auto-immunitaire désastreuse qui vient détruire les cellules productrices d’insuline (les îlots de Langerhans). 

Voici un schéma pour vous expliquer comment le diabète de type 1 fonctionne.

Longtemps, nous avons pensé que cette maladie était d’origine génétique (ce qui est en partie vrai d’ailleurs). 

Mais est-il possible qu’un facteur externe amène la confusion ?

Pour savoir si le lait avait la possibilité d’induire une auto-immunité, des chercheurs ont réparti en 3 groupes 1113 nourrissons prédisposés génétiquement.

Ces trois groupes ont reçu soit : 

  • Du lait de vache
  • De la whey hydrolysée (hydrolysé signifie ici : pré-digéré) 
  • de la whey sans insuline bovine 

Les chercheurs ont évalué l’état de santé des enfants et la présence d’auto-anticorps dirigé contre l’insuline à : 

  • 3 mois
  • 6 mois
  • 1 an
  • 2 ans
  • 3 ans

Les résultats démontrent que le lait de vache était le plus susceptible de provoquer une auto-immunité.

A l’inverse, la whey sans insuline bovine était associée à un risque moins important. 

Cette étude confirme que l’insuline bovine joue un rôle important dans l’apparition du diabète de type 1.(1)

Pourquoi tous les nourrissons ne développent-ils pas un diabète de type 1 ? 

La génétique. 

Pour expliquer de façon très simple, en revenant sur l’étude ci-dessus.

Il faudra 3 conditions exceptionnelles afin de déclarer un diabète de type 1 :  

  1. Une hyperperméabilité intestinale
  2. Une exposition à un antigène (ici l’insuline bovine)
  3. Une prédisposition génétique. 

L’hyper-perméabilité intestinale est la porte d’entrée. 

C’est par cette porte que l’exposition à un antigène va être possible. 

Enfin, selon la personne et la capacité de son système immunitaire, son corps va être alors capable ou non de distinguer 2 molécules très similaires.
Si cette hypothèse est vérifiable, alors il serait intéressant de voir s’il est possible d’arrêter cette réaction croisée au moment où elle se produit.

Le fenêtre d’intervention est courte car le système immunitaire peut garder en mémoire l’antigène assez longtemps, il serait donc important de prendre en charge le diabète de type 1 très rapidement en travaillant sur les hypothèses mentionnées ci-dessus : 

  • Soigner la perméabilité intestinale 
  • Retrait complet des produits laitiers 

Pour ce qui est de la prédisposition génétique, hélas pour l’instant rien n’est possible. 

Diabète de type 1, une guérison possible ?

Bonne nouvelle !

Une publication démontre que cette hypothèse tient la route.

Voici le cas d’un enfant de 9 ans qui n’a plus besoin d’insuline ni aucun symptôme de son diabète de type 1 !

Le cas rapporté par le Dr Csaba Toth est celui d’un enfant de neuf ans souffrant de diabète de diagnostic récent, en mauvais état général, avec de fréquentes infections respiratoires, de l’eczéma, de la polyurie, de la fatigue, et une perte de poids. 

Le diabète de type-1 apparaît généralement dans l’enfance, sous l’influence de facteurs génétiques et environnementaux et se traduit, comme nous l’avons vu plus haut, par une destruction progressive des cellules bêta du pancréas qui fabriquent l’insuline, ce qui conduit à un sucre sanguin durablement élevé.

Le traitement actuel consiste à faire suivre aux patients un régime riche en glucides et à leur donner de l’insuline exogène.

La glycémie du petit hongrois dont il est question étant très élevée, les médecins hospitaliers l’ont donc mis sous insuline avec le conseil de faire 6 repas par jour contenant 210 g de glucides.

Il a suivi ce traitement pendant 6 semaines, mais comme sa glycémie fluctuait et que son état général ne s’améliorait pas, les parents ont recherché des alternatives.

Avec leur accord, l’enfant a été progressivement placé sous régime paléo-cétogène.

Ce régime, mis définitivement place le 18 février 2014, apportait deux fois plus de graisses que de protéines.

L’administration d’insuline a été maintenue au début, mais comme les taux de glucose sont peu à peu revenus à la normale, l’insuline a été arrêtée.

Les épisodes d’hypoglycémie qui étaient fréquents lorsque l’enfant recevait l’insuline ont totalement disparu.

Au moment où ce cas été publié dans l’International Journal of Case Reports and Images, l’enfant suivait le régime paléo-cétogène depuis 19 mois sans interruption (voir photos en décembre 2013 et en juillet 2015).

Selon les parents, cette alimentation fût mise en place avec une relative facilité.

Son état général s’est considérablement amélioré.

En janvier 2017, les chercheurs hongrois ont rapporté qu’après 24 mois de suivi, depuis le début du régime, l’état de santé de cet enfant était toujours bon et qu’il n’avait toujours pas besoin d’insuline.

C’est la deuxième fois dans la littérature médicale qu’un régime de ce type corrige, et guérit peut-être un diabète de type 1.

Les chercheurs qui rapportent ce cas estiment que ce régime a interrompu le processus de destruction des cellules bêta du pancréas chez cet enfant, et que ses besoins en insuline sont couverts par la sécrétion résiduelle du pancréas.

Les résultats sont à prendre avec beaucoup de précautions, mais assez encourageants. 

Nous pourrons peut-être, dans le futur, mieux comprendre comment arrêter cette confusion du système immunitaire. 

Les aliments / carences qui perturbent l’intégrité de l’intestin : 

La perméabilité intestinale est régulée par une protéine nommée la zonuline (consultez cet article complet sur la zonuline et la barrière intestinale).

Voici ce qui peut perturber la zonuline :

Le rapport entre virus et sclérose en plaques

Nous avons donc vu que l’insuline bovine pourrait être à l’origine du déclenchement de l’auto-immunité chez les diabétiques de type 1.  

L’insuline bovine serait alors l’antigène à l’origine de la réaction croisée. 

Qu’en est-il pour la sclérose en plaques ? 

On retrouve une forte prévalence de la SEP chez les personnes infectées par le virus Epstein-Barr, responsable de la mononucléose infectieuse. 

Le problème c’est que quasiment toute la population est touchée par ce virus, donc il s’avère très difficile de tirer une conclusion. 

Ce virus est en sommeil dans nos cellules, ce qui signifie qu’il n’est pas actif. 

Il ne provoque en général pas de symptôme. 

Virus de l’herpes et sclérose en plaques

Dans son livre, Julien nous dresse une liste de virus, de la famille des herpesvirus,  responsables de différents types de pathologies : 

  • herpes génital, 
  • bouton de fièvre,
  • zona, 
  • varicelle, 
  • mononucléose infectieuse, 
  • roséole infantile, 
  • certains cancers. 

Certaines maladies correspondent donc à certains type de virus de la famille des virus de l’herpes. 

Des études n’ont démontré aucun lien entre virus de l’herpes et sclérose en plaques. 

Seulement était-ce le bon type d’herpes que les chercheurs ont étudié ? 

On va alors s’intéresser au type n°4 de la famille des herpes virus.

Ce n°4 aurait alors un lien très étroit avec la sclérose en plaques. 

Comme le mentionne Julien, ces dernières 25 années 13 études de population ont été menées sur plusieurs milliers de personnes. 

Les résultats sont très intéressants : 

  • 99 % des victimes de la sclérose en plaques ont été contaminées par le virus de l’herpès 4. 
  • Seulement 1% des personnes qui n’ont pas été contaminées finiront par déclencher la maladie.

Cette donnée est incroyablement intéressante : voici un point commun avec quasiment tous les malades ! 

La manifestation la plus courante de l’infection à l’herpès 4 est la mononucléose infectieuse.

Elle provoque une fatigue intense qui s’étend sur plusieurs jours / semaines accompagnée d’une fièvre. 

Un autre fait intéressant : plus l’infection à l’herpès 4 intervient tardivement dans la vie, plus le risque de développer une SEP est élevé. 

Être infecté par le virus de l’herpès 4 pendant l’enfance multiplie par 10 le risque de sclérose en plaques comparativement à l’absence totale d’infection et être infecté à l’adolescence multiplie donc par 20 à 30 le risque comparativement à l’absence totale d’infection.

Dans le livre de Julien Venesson, vous y trouverez un schéma extrêmement intéressant qui lie la mononucléose, l’âge de l’infection et le risque de déclencher une SEP.  

La réaction croisée possible de la sclérose en plaques

Comme nous l’avons vu plus haut, il faut plusieurs conditions exceptionnelles pour développer une maladie auto-immune. 

  • Une hyperperméabilité intestinale (ou une surface d’entrée)
  • Une exposition à un antigène
  • Une prédisposition génétique. 

Le lien entre virus de l’herpès 4 et sclérose en plaques est très étroit comme nous l’avons vu, seulement nous ne retrouvons pas ce virus dans le corps. 

Que s’est-il passé ? 

Une réaction croisée ! 

Nous ne retrouvons plus le virus dans le corps, car il n’y est tout simplement pas. 

Nous avons été exposés au virus que ce soit dans l’enfant ou à l’adolescence, notre système immunitaire l’a partiellement détruit, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible de le trouver dans le corps. 

En revanche, une confusion s’est créée entre les protéines (c’est-à-dire les molécules du virus, son physique, on va dire) et la gaine de myéline ! 

Le système immunitaire va alors attaquer la gaine de myéline, qui sert à augmenter la vitesse de transmission de l’influx nerveux, ce qui va avoir pour conséquence les manifestations classiques l’on retrouve chez les malades. 

La sclérose en plaques est installée. 

Les solutions efficaces contre la Sclérose en Plaques

Dans cette partie je m’éloigne un peu du contenu du livre de Julien Venesson tout en restant dans sa vision. 

Dans cette partie, je vais évoquer 2 sujets importants : 

  • La vitamine D
  • L’alimentation

La vitamine D 

Pour vous expliquer l’importance de la vitamine D dans le traitement des maladies auto-immunes et notamment de la SEP, je vais reprendre un passage de l’interview du Dr. Cicéro Coimbra (Neurologue Brésilien).

Cette partie sur la vitamine D se déroulera sous la forme d’un question réponse, très facile à comprendre.

Elle ne sera pas soutenue par des publications scientifiques (ou peu). 

Voici l’hypothèse du Dr. Cicéro Coimbra :

Pourquoi la vitamine D est-elle efficace contre les maladies auto-immunes ?

La vitamine D est le plus grand régulateur du système immunitaire et modifie la fonction de milliers de gènes dans chaque cellule du système immunitaire.

C’est une substance à laquelle aucune autre ne peut être comparée.

Utilisons une image pour expliquer comment l’activité de gènes est régulée par la vitamine D.

Imaginez un gratte-ciel avec de nombreuses pièces.

Imaginez maintenant que des milliers de portes de ce gratte-ciel ne peuvent être ouvertes ou verrouillées que par une seule clé.

Vous pouvez comparer ce gratte-ciel à n’importe quelle cellule du système immunitaire, et la clé à la vitamine D.

En cas de carence en vitamine D, le corps ne peut plus réguler l’activité de milliers de fonctions biologiques au sein des cellules du système immunitaire, à savoir la stimuler ou la réduire.

Une carence de cette substance est une catastrophe pour le système immunitaire !

Les personnes souffrant d’une carence en vitamine D sont donc susceptibles de développer de nombreuses maladies auto-immunes telles que la sclérose en plaques, la poly-neuropathie auto-immune, le syndrome de Guillain-Barré, la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite psoriasique (et le psoriasis lui-même), la myasthénie grave, la poly myosite et le lupus érythémateux systémique, pour n’en nommer que quelques-unes.

Que fait exactement la vitamine D dans le système immunitaire ?

La vitamine D est un modulateur, une substance immuno-modulatrice qui ne supprime pas l’activité du système immunitaire, mais qui la module.

Et nous savons que la vitamine D supprime tout particulièrement le type de réponse immunitaire responsable des maladies auto-immunes.

C’est celle qu’on appelle la “réaction Th17”.

Pratiquement toutes les maladies auto-immunes sont causées par une telle réaction, qui n’est ni normale, ni physiologique.

Selon les connaissances du Dr. Coimbra, la vitamine D est la seule substance capable d’inhiber cette réponse particulière de façon sélective sans affecter les autres fonctions du système immunitaire.

Au contraire : la vitamine D augmente même la capacité du système immunitaire à réagir face aux virus, aux bactéries et aux autres microorganismes !

Quelle est exactement cette réaction du Th17 ?

La réaction Th17 est causée par la surproduction d’une substance messagère immunitaire ou cytokine appelée “interleukine 17”. 

Sclérose en plaques et vitamine D

La production d’interleukine 17 est un phénomène naturel, bénéfique en quantité contrôlée.

Cependant, la surproduction d’interleukine 17 n’est pas un phénomène naturel.

Et la vitamine D régule cette production d’interleukine 17.

Une maladie auto-immune est donc le résultat d’un dérèglement du système immunitaire, qui génère une réaction-Th17 incontrôlée.

Et la vitamine D est exactement la substance qui permet de réguler à nouveau le système immunitaire.

Et comment cette réaction au TH17 devient-elle incontrôlable ? En raison d’une carence en vitamine D ?

Les patients atteints de maladies auto-immunes ont une résistance génétique héréditaire aux effets de la vitamine D. 

Cette résistance à l’effet immuno-modulateur de la vitamine D est une résistance partielle, non complète.

En raison de cette résistance, ces personnes sont prédisposées à développer des maladies auto-immunes..

Que signifie la résistance à la vitamine D ? Que doit-on entendre par ce terme ?

Le mécanisme exact de cette résistance n’est pas encore connu.

Mais on sait que diverses maladies sont associées à des mutations génétiques du récepteur de la vitamine D, ce qui rend les personnes concernées résistantes à la vitamine D.

Cette résistance peut également résulter d’une modification des enzymes responsables de la conversion et de l’activation de la vitamine D, les deux hydroxylases.

Il y a donc plusieurs façons dont la résistance peut se développer :

  • une mutation de la première hydroxylase,
  • de la deuxième hydroxylase,
  • une modification du récepteur de la vitamine D lui-même ou
  • une modification génétique de la protéine qui fixe et transporte la vitamine D. 

Chacun de ces changements génétiques peuvent entraîner une résistance à la vitamine D.

Une personne peut également souffrir de deux ou trois de ces problèmes à la fois qui contribuent ensemble à la résistance aux effets de la vitamine D.

Sclérose en plaques, vitamine D et maladie auto immune

Est-ce une hypothèse ou existe-t-il des preuves pour ce phénomène?

Ce n’est pas seulement une hypothèse, mais c’est scientifiquement prouvé : des changements polymorphes dans l’une des deux hydroxylases de la vitamine D (surtout 1-alpha hydroxylase),  dans le récepteur de la vitamine D ou dans la DBP (protéine qui fixe la vitamine D) ont été identifiés et décrits dans diverses études comme étant associés aux maladies auto-immunes.

Les maladies auto-immunes sont en augmentation : cela signifie-t-il que ces mutations se propagent ?

Pas nécessairement, mais l’effet d’un métabolisme de la vitamine D génétiquement modifié sur plusieurs maladies s’est accentué ces dernières années.

Cela vient peut-être de l’évitement des rayons de soleil et de l’utilisation excessive de produits solaires.

Il en résulte une forte propagation des carences en vitamine D, ce qui a augmenté la prévalence des maladies auto-immunes.

Ces personnes auraient besoin de nettement plus de vitamine D au lieu d’en recevoir de moins en moins.

Qu’est-ce qui détermine le type de maladie auto-immune qu’un patient va développer à partir de cette résistance ?

Il y a plusieurs facteurs qui peuvent diriger la réaction auto-immune contre un tissu, un organe ou un système particulier.

L’un de ces facteurs est la fonction héréditaire du système immunitaire, comme le système d’histocompatibilité, le “génotype HLA” (système qui détermine si les molécules du “soi” ou du “non soi”).

D’autres  facteurs peuvent être les maladies infectieuses qui sollicitent le système immunitaire de diverses façons.

La résistance à la vitamine D entraîne-t-elle inévitablement des maladies auto-immunes ?

Certains sujets sont porteurs de cette prédisposition génétique aux maladies auto-immunes, mais n’ont pas encore développé d’auto-immunité.

Le Dr. Coimbra pense que quelque chose d’autre est nécessaire en plus de cette prédisposition génétique pour déclencher ces maladies-là.

Le facteur déclencheur le plus courant, même omniprésent est un événement éprouvant de la vie ou une période de stress prolongée.

Cela semble être très similaire pour la plupart des maladies auto-immunes.

L’augmentation de la prévalence des maladies auto-immunes est principalement due à trois facteurs : 

  • Premièrement, la résistance partielle héréditaire aux effets biologiques de la vitamine D. 
  • Deuxièmement, la carence en vitamine D causée par une exposition au soleil inadaptée. 
  • Troisièmement, un facteur émotionnel, un évènement déclencheur qui mène à l’activation des maladies auto-immunes chez les personnes présentant les deux autres facteurs qui les y prédisposent.

Pour de nombreuses maladies auto-immunes, cependant, divers autres mécanismes sont actuellement à l’étude

Nous n’excluons pas que d’autres facteurs puissent également jouer un rôle dans ce processus, mais même si ces facteurs-là contribuaient réellement au développement des maladies auto-immunes, leur rôle y serait certainement secondaire comparé à l’importance physiopathologique de la vitamine D.

Nutrition et Sclérose en plaques

Le Dr. Terry Walhs et l’alimentation Paléo

Je vous laisse découvrir l’histoire de Terry Wahls au travers de sa vidéo conférence TED retranscrite ici : 

« J’aime pratiquer le tai kwon do et j’ai été championne national.

Mais beaucoup de choses ont changé depuis : je suis devenue médecin, j’ai eu un fils, puis une fille.

Et j’ai développé une maladie chronique pour laquelle il n’existe pas de remède.

En 2000 lorsqu’on me diagnostique une sclérose en plaques, je me tourne vers la meilleure clinique, celle de Cleveland.

J’ai vu les meilleurs médecins, reçu les meilleurs soins possibles, prenant les derniers médicaments.

Mais en 2003, ma maladie avait progressé en une sclérose multiple.

J’ai fait la chimio recommandée.

J’ai du utiliser un fauteuil roulant.

J’en ai eu un avec un moteur pour me promener.

J’ai pris du Tysabri et du CellCept, mais je devenais de plus en plus handicapée : ma maladie avait progressé.

J’avais peur de rester alitée.

Je me suis alors mise à lire les dernières recherches en utilisant PubMed.gov.

J’y ai appris que les cerveaux atteints de sclérose multiple rétrécissent avec le temps.

Je suis donc allée lire chaque nuit les dernières recherches médicales sur les maladies des cerveaux qui rétrécissent (Huntington, Parkinson, Alzheimer).

J’ai noté que dans ces trois maladies, les mitochondries ne fonctionnent pas bien ce qui mène à des cerveaux qui rétrécissement.

J’ai trouvé des études sur la souris où cerveau et mitochondrie sont protégés en utilisant l’huile de poisson, de la créatine et du coenzyme Q.

J’ai converti la dose pour l’homme et tenté une première expérience sur moi.

Mon déclin a ralenti.

J’étais très reconnaissante mais ma santé déclinait toujours.

J’ai ensuite découvert l’Institut pour la médecine fonctionnelle et grâce à leur formation continue nommée « neuroprotection : une approche médicinale fonctionnelle pour les syndromes neurologiques communs et plus rares, j’ai appris la biologie du cerveau et ce que je pourrais faire pour protéger le mien. »

La sclérose en plaques et le régime Paléo 

Sclérose en plaques et alimentation paléo

Pendant 2,5 millions d’années, l’homme a mangé ce qu’il pouvait cueillir et chasser.

Ce sont les chasseurs-cueilleurs.

Le régime paléo se compose de légumes, fruits, racines, baies, viandes et poissons.

Ce sont des produits de saison, si possible locaux et bien sûr bio.

Les Inuits dans le Grand Nord ont une vie très différente de la savane et pourtant, quand les scientifiques analysent leur régime paléo, ils dépassent de 2 à 10 fois les apports recommandés en nutriments.

Ces peuples anciens en savent plus au sujet de la nourriture apportant santé et vitalité que nos médecins et scientifiques.

Le régime paléo est plus nutritif que le régime alimentaire de l’American Heart Association, que celui de l’American Diabetes Association ou de la pyramide alimentaire de l’USDA.

J’ai donc commencé avec un régime de chasseurs-cueilleurs, utilisé les concepts et structuré pour être sûr d’obtenir les vitamines et minéraux critiques aux cellules du cerveau et aux mitochondries.

Des légumes

Voici cette alimentation : une grande assiette de légumes verts, une grande assiette de légumes riches en soufre, une grande assiette de légumes de couleurs, de la viande (animaux nourris à l’herbe), des abats, des algues.

J’ai commencé avec les légumes verts parce qu’ils sont riches en vitamines B, A, C, K et minéraux.

Le chou en particulier, qui a le meilleur ratio nutritif par calorie parmi tous les légumes.

Les vitamines B protègent les cellules du cerveau et les mitochondries. Les vitamines A et C aident les cellules immunitaires.

La vitamine K conserve en bonne santé les vaisseaux sanguins et les os.

Les minéraux sont les co-facteurs de centaines d’enzymes différentes.

Consommer quotidiennement une assiette de légumes verts réduit le risque de cataracte et la dégénérescence maculaire, la cause principale de cécité aux États-Unis.

Donc mangez plus de chou, de persil, de légumes verts cuits, de smoothies… 

Consommez tous les jours une grande assiette de légumes riches en soufre.

Votre cerveau et vos mitochondries ont besoin de soufre.

Votre foie et vos reins en ont besoin pour éliminer les toxines de votre sang.

Les choux sont riches en soufre : le chou, brocoli, chou-fleur, choux de Bruxelles, navet, rutabaga, radis et chou frisé.

La famille des oignons est aussi riche en soufre : oignons, ail, poireau, ciboulette, échalotes, ainsi que les champignons et les asperges.

Vous devez aussi consommer une grande assiette de 3 légumes de couleurs différentes.

Les couleurs représentent les flavonoïdes et les polyphénols.

Ce sont des anti-oxydants puissants essentiel à votre rétine, à vos mitochondries, votre cerveau et à l’élimination des toxines.

Les couleurs sont dans les légumes comme les betteraves, carottes, poivrons, chou rouge, les baies et les fruits colorés comme les pêches et les oranges.

Protéines et oméga 3

poisson paléoVous devez consommer des protéines de qualité riches en oméga 3.

Les oméga 3 sont très importants pour la myéline du système nerveux, essentiel pour le développement de la mâchoire et afin d’avoir des dents bien droites et un plus grand cerveau.

Consommez donc du poisson comme le saumon et le hareng, de la viande d’animaux nourris à l’herbe.

Toutes les sociétés anciennes valorisent les abats qui sont un concentré de vitamines, minéraux et coenzyme Q, particulièrement puissants pour la santé de vos mitochondries.

Consommez des abats comme le foie, le coeur, la langue, les gésiers, le ris, une fois par semaine.

De l’iode

Les anciens parcourraient de longues distances ou commerçaient pour accéder à des algues.

Les algues sont riches en iode et sélénium.

Votre cerveau a besoin d’iode pour la myéline mais aussi pour éliminer les toxines comme le mercure, le plomb et les métaux lourds et suffisamment d’iode diminue le risque de cancer du sein et le cancer de la prostate.

Les études montrent que 80 % des Américains ont un niveau bas d’iode.

Donc consommez des algues au moins une fois par semaine pour assurer et maintenir un bon niveau d’iode.

Note : votre notre dossier complet sur Les vitamines et minéraux dans l’Alimentation Paléo 

C’est votre choix

La plupart des Américains ne peuvent pas imaginer manger 3 grandes assiettes de légumes et de baies tous les jours.

Mais si vous engagez à avoir cette quantité de ces aliments incroyablement sains tous les jours avant de consommer des céréales, pommes de terre, et produits laitiers, vous aurez considérablement augmenté la teneur en minéraux de vitamines de votre alimentation et vous aurez considérablement réduit le risque d’allergies alimentaires.

Les allergies alimentaires et les sensibilités alimentaires sont beaucoup plus fréquent qu’on ne le pense.

blé moderne toxique glutenElles sont difficiles à diagnostiquer et en particulier la sensibilité au gluten, la protéine du blé, du seigle et de l’orge et la sensibilité à la caséine la protéine des produits laitiers qui est associée à une grande variété de problèmes de santé, comme, mais pas limité à l’eczéma, asthme, infertilité, allergies, fibryomalgie, fatigue chronique, arthrite, maux de tête chroniques, problèmes neurologiques et problèmes de comportement.

Oui cela vous coûtera plus chers de consommer ces beaux légumes et fruits, mais de toute façon vous allez payer le prix.

Soit vous payez le prix maintenant pour la nourriture qui vous donne la santé et la vitalité ou vous payez le prix plus tard pour les visites médicales, médicaments, chirurgies, manque à gagner en salaire, retraite anticipée et soins infirmiers à domicile. C’est votre choix.

Il y a sept ans, je reçois les meilleurs soins, les meilleurs médicaments et mon état empire.

En novembre 2007 je ne pouvais pas m’asseoir sur la chaise, je devais être inclinée dans un fauteuil zéro gravité à la maison ou au travail ou dans le lit.

Je pouvais marcher sur de courtes distances à l’aide de deux cannes, utiliser mes clés, un téléphone. Je cauchemardais que mon chef m’enlève mes privilèges cliniques.

C’est quand j’ai conçu un régime spécifiquement pour les cellules de mon cerveau et mes mitochondries que je suis devenue un chasseur-cueilleur moderne.

3 trois mois plus tard je pouvais marcher entre les salles d’examen avec une canne, le mois suivant je pouvais marcher à travers tout l’hôpital sans une canne.

Au bout de 5 mois j’ai pris mon vélo pour la première fois en 10 ans et j’ai pédalé autour du bâtiment.

Après 9 mois de ma nouvelle alimentation j’ai pédalé 30 kms.

L’année suivante, j’ai fait une randonnée dans les Rocheuses canadienne.

Je suis le canari dans la mine de charbon, comme un avertissement à vous tous.

Nous avons le choix, nous pouvons continuer à manger ces délicieux, pratiques, savoureux aliments transformés et nous voir, nous et nos enfants devenir de plus en plus gros déprimés et diabétiques.

Soit nous continuons à regarder les couts des soins de santé nous mettre en faillite individuellement et collectivement.

Soit nous mangeons pour nos mitochondries, des légumes et des baies, de la viande, des abats, des algues et avoir plus de vitalité. Nous avons tous le choix.

J’ai choisi d’enseigner au public le pouvoir de guérison de la nourriture et des essais cliniques sur les scléroses en plaque progressives et secondaires.

Nous avons tous le choix.

Je vous mets au défi de devenir des chasseurs-cueilleurs modernes et de manger pour vos mitochondries, devenir les ambassadeurs de vos mitochondries.

J’ai pu me sortir de mon fauteuil roulant en le faisant, imaginez ce que cela peut faire pour vous, votre famille, votre pays, votre communauté, votre monde.

Nous avons le choix.”

Terry Walhs lors de sa conférence TED.

Conclusion et préconisations

Si vous lisez cette conclusion, cela signifiera que vous avez été assez passionné, curieux, intrigué pour poursuivre, je vous en remercie. 

Comme vous le voyez, il n’y a pas vraiment de consensus pour ce qui est de la sclérose en plaques. 

Pour éviter d’ajouter trop de texte à cette conclusion, je vais vous lister ce qui est important à mes yeux : 

Le style de vie à adopter que je recommande :

  • Stopper le gluten, les produits laitiers et le sucre
  • Arrêter le tabac
  • Réduire de façon considérable (voir supprimer) sa consommation de Sel
  • Dormir au moins 7 à 8h par nuit
  • Pratiquer une activité physique au moins 3 fois par semaine
  • Pratiquer une activité anti-stress (yoga, méditation, respiration, etc.)
  • Consommation élevée de légumes verts : brocolis, choux, épinards, blettes, kale, etc.
  • Diminuer sa consommation de viande au profit de celle des légumes.

Les compléments alimentaires que je recommanderai : 

Pour aller plus loin : si vous souhaitez être accompagné pour mettre ce protocole en place

Chez BMoove, nous proposons un protocole complet inspiré du célèbre Paléo AIP ou Auto-Immune Protocol qui est un protocole spécial pour les maladies auto-immunes.

Ce protocole va reprendre tous les grands principes du dossier que vous venez de lire en allant encore plus loin.

En complément de votre suivi médical habituel, ce protocole va aider votre corps à être dans les meilleures conditions possible pour lutter contre la maladie grâce à des techniques 100 % naturelles.

L’intérêt de rejoindre ce protocole est que :

  • Vous allez intégrer notre groupe privé dans lequel vous ne serez plus seul !
  • Vous allez échanger avec les personnes qui ont déjà mis en pratique notre protocole avec succès.
  • Vous allez avoir à une VERSION SIMPLIFIÉE (sans blabla) étape par étape orientée RÉSULTATS du célèbre protocole AIP !
  • Joris, le rédacteur de cet article, sera là pour vous aider au quotidien pour répondre à toutes vos questions et à ajuster le protocole à votre cas précis.
  • Vous aurez accès à un protocole réalisé par un Docteur en Pharmacie et naturopathe spécial Aromathérapie & la Phytothérapie pour vaincre les maladies auto-immunes.

Pour rejoindre le Protocole AIP de BMoove, cliquez ici.

Témoignage de Katia qui a mit au silence sa sclérose en plaques

Témoignages de quelques-uns de nos élèves qui suivent notre protocole AIP

Sclérose en plaques - Témoignage AIP 1 Sclérose en plaques - Témoignage AIP 2 Sclérose en plaques - Témoignage AIP 3

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