Saviez-vous que passer moins de temps assis pourrait soulager vos maux de dos ? Une étude récente met en lumière un lien crucial entre sédentarité et lombalgies. En réduisant simplement votre temps assis de 40 minutes par jour, vous pourriez prévenir ces douleurs qui touchent de plus en plus de personnes. Découvrez les conseils simples pour protéger votre dos dès aujourd’hui.
Une relation évidente mais sous-étudiée
La position assise prolongée est une habitude ancrée dans nos modes de vie modernes, mais ses conséquences sur la santé, notamment sur les lombalgies, restent encore sous-évaluées. Une étude récente met en lumière le lien entre la réduction de la durée de la position assise et la diminution des douleurs lombaires.
L’absence d’intervention pour réduire ce comportement peut conduire à une aggravation des maux de dos avec le temps. Sur une période de six mois, les chercheurs ont observé que la diminution du temps passé en position assise permettait de prévenir cette progression.
Une prévalence accrue et des données limitées
Bien que les résultats semblent intuitifs, les recherches portant sur ce sujet restent étonnamment rares. Ce constat est d’autant plus surprenant que la sédentarité ne cesse d’augmenter, notamment chez les jeunes générations.
En parallèle, la prévalence des troubles musculosquelettiques (TMS) progresse elle aussi. Ces éléments soulignent l’urgence d’explorer davantage les stratégies de prévention des douleurs dorsales liées à la sédentarité.
Une étude centrée sur des populations à risque
L’étude s’est penchée sur un groupe de participants en surpoids ou obèses, connus pour passer la majeure partie de leur temps en position assise. Les chercheurs leur ont demandé de réduire leur temps assis de 40 minutes par jour en moyenne pendant une période de six mois.
Cette réduction a permis de prévenir l’aggravation des lombalgies, sans qu’aucun changement significatif dans la composition corporelle ou le métabolisme musculaire ne soit observé.
Les facteurs physiologiques mis en perspective
Une analyse approfondie par imagerie par résonance magnétique (IRM) a révélé que les améliorations des maux de dos étaient indépendantes des changements dans la masse grasse ou le métabolisme du glucose des muscles du dos.
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Ces muscles sont souvent affectés par des dépôts de graisse excessifs et un métabolisme altéré chez les personnes souffrant de douleurs dorsales. Cette découverte souligne que l’effet bénéfique réside avant tout dans le changement de comportement.
Des solutions simples pour prévenir les douleurs lombaires
Les résultats de l’étude montrent que des ajustements comportementaux simples peuvent avoir un impact significatif. Parmi les recommandations principales :
- Réduire le temps passé en position assise, que ce soit au travail ou pendant les loisirs.
- Augmenter l’activité physique, par exemple en intégrant la marche dans la routine quotidienne.
- Opter pour la position debout lorsqu’elle est possible.
- Changer régulièrement de posture pour éviter les tensions musculaires prolongées.
Conclusion : Une approche préventive à adopter
Réduire la position assise est une stratégie accessible et efficace pour limiter les risques de lombalgie. Ces mesures simples, associées à une sensibilisation accrue sur les conséquences de la sédentarité, pourraient contribuer à améliorer la santé musculaire et squelettique dans l’ensemble de la population.
Source: BMJ Open 29 Sept, 2024 DOI: 10.1136/bmjopen-2024-084305 Effects of reducing sedentary behaviour on back pain, paraspinal muscle insulin sensitivity and muscle fat fraction and their associations: a secondary analysis of a 6-month randomised controlled trial
Pour aller plus loin : l’impact négatif de la position assise
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