L’alimentation Paléo s’inspire d’une époque bien ancrée dans l’humanité : le Paléolithique.
Dans cet article vous allez comprendre pourquoi, de nos jours, alors qu’il semblerait saugrenu de prendre pour référence une alimentation si ancienne, les gens se tournent de plus en plus vers cette alimentation santé.
Ce régime alimentaire a tellement fait parler de lui que la science s’y est intéressée.
Au point où, des nouvelles études scientifiques sont parues donnant plus de crédit à ce genre d’alimentation.
Il arrive parfois que certains médecins recommandent cette alimentation.
En effet, elle est très utile pour :
Comme à mon habitude, cet article sera en quelque sorte une vulgarisation scientifique qui nous permettra de mieux comprendre les mécanismes en jeu dans le corps et les interactions qu’ils ont avec le régime Paléo.
Le régime paléo et la santé
En outre, je crois profondément qu’il est possible de se nourrir à 100 % Paléo en évitant les carences comme le montre cet article.
Tout en restant également en restant en pleine forme.
L’alimentation Paléo peut être un recourt dans le traitement de pathologies dites « incurables » ou encore de « civilisation », pour l’avoir constaté sur moi-même, mais également sur des proches.
Je ne veux pas non plus dire que les médicaments sont inefficaces.
Ceci serait un mensonge, et non plus que les médecins sont incompétents car ça ne saurait soulever que mon incompréhension de leur pratique.
Je pense que la médecine alternative et conventionnelle sont, tant, l’une que l’autre efficaces.
En effet elles ne devraient pas être opposées comme c’est souvent le cas sur la toile, mais plutôt main dans la main, complémentaires.
Enfin, je vous laisse découvrir le sommaire de l’article.
Tout d’abord je parlerai de l’alimentation Paléo dans son ensemble et de façon plutôt brève.
Ensuite, je démontrerai que l’alimentation Paléo a un impact certain sur la perte de poids, la santé cardiaque, le diabète, la maladie de Crohn, et l’inflammation générale.
Enfin, je ferai une petite conclusion histoire de prendre un peu de hauteur.
Qu’est-ce que le régime Paléo
Le régime paléo, comme dit plus haut, est un régime alimentaire qui prend ses principes dans une période de la préhistoire très connue : le Paléolithique.
Le Paléolithique est la première et la plus longue période de la Préhistoire, contemporaine du Pléistocène. Pendant cette période la société humaine ne produisait pas encore sa nourriture.
En effet, elle était composée exclusivement de chasseurs-cueilleurs.
Sur internet, on parle beaucoup de régime Paléo, mais ici je parlerais de mode de vie Paléo.
Car, en effet, nos ancêtres avaient un régime alimentaire très différent du nôtre, mais, également un mode de vie très différent.
Exit tous les réfrigérateurs, les techniques de conversation, l’agriculture, l’élevage et autres moyens de confort alimentaire que l’on connait aujourd’hui, nos ancêtres vivaient de cueillettes et de chasses.
La viande était donc fraîche, jusqu’à un certain moment ou évidemment, elle ne l’était plus.
Une viande qui n’était évidemment pas contaminée par les antibiotiques et les animaux n’étaient pas bourrés aux OGM (voir : Pourquoi la viande industrielle pose problème ?).
L’alimentation végétale de nos jours est totalement différente de celle de nos ancêtres du Paléolithique !
En effet, aucun pesticide n’était présent, les vitamines étaient préservées ainsi que les minéraux !
De nos jours, notre alimentation végétale est souvent dépourvue de vitamines à cause de la conservation mais également de la cuisson de ces végétaux.
Pour vous donner un petit aperçu des différences alimentaires entre aujourd’hui et le Paléolithique voici une image
Lire aussi : Tout comprendre du régime paléolithique
Comme vous pouvez le voir, notre alimentation moderne est extrêmement différente.
Dans ce sens, on pourrait maintenant quasiment incriminer tous les produits se trouvant dans la catégorie « Alimentation d’Aujourd’hui ».
En bref
- Les fruits et légumes contiennent maintenant des pesticides
- Sucre et produits sucrés : sont à l’origine d’une déminéralisation massive, nourrissent le cancer, peuvent être un facteur d’apparition du cancer, source d’addiction.
- Céréales raffinées et pain raffiné : Perturbation de la flore intestinale et de la muqueuse intestinale : source probable des maladies dites de civilisation.
- Lait et produits laitiers : Pourrait être à l’origine de douleurs articulaires, de cancer de la prostate chez l’homme et d’une mortalité avancée chez la femme.
- Viande industrielle : Très inflammatoire, perturbe la flore intestinale, lien avec le cancer du côlon, augmente la résistance des bactéries aux antibiotiques.
Vous l’avez compris, on a beaucoup à apprendre de nos ancêtres et pas seulement du côté alimentation !
En effet, nos ancêtres ne vivaient pas dans des « boites ».
Ils n’étaient pas sédentaires.
Leur activité physique était énorme comparée à celle d’aujourd’hui.
L’environnement n’était pas pollué et il n’existait pas de ville à proprement parler.
Enfin, Le Paléolithique recouvre environ 95 % de la période d’existence de notre espèce, depuis son apparition jusqu’à nos jours.
Ce qui voudrait dire que notre corps, nos gènes ont été modelé pendant cette période et donc correspondent avec ce modèle de vie.
Les 4 éléments qui permettent de perdre du poids avec le régime Paléo
1 – Régime riche en protéine
Les protéines sont très importantes pour la perte de poids.
En effet, elles permettent d’augmenter son métabolisme, réduire son appétit et contrôler les hormones du poids.
En effet, selon une étude [1] « Nutrition & Metabolism » les régimes riches en protéines impliquent une sécrétion accrue d’hormones de satiété (GIP, GLP-1).
Le régime Paléo est naturellement riche en protéines car une bonne part de l’alimentation est constituée de protéines du règne animal comme le poisson, les viandes, les oeufs.
2 – Réduction des glucides
Réduire son apport de glucides est l’une des meilleures façon de perdre du poids sur le long terme.
Voici une partie du résumé d’une publication scientifique de l’American Journal of Epidemiology [2]:
Les effets d’un régime faible en glucides et d’un régime faible en matière grasse ont été comparés dans une méta-analyse d’essais contrôlés randomisés.
2 788 participants ont été sélectionné car ils correspondaient aux critères et ont été inclus dans les analyses.
Résultats :
Les régimes à faible teneur en glucides et à faible teneur en matières grasses ont abaissé le poids et amélioré les facteurs de risque métaboliques.
Mais, par rapport aux participants du régimes à faible teneur en matières grasses, les personnes ayant des régimes à faible teneur en glucides ont connu une réduction légère, mais statistiquement significative, du cholestérol et une plus grande diminution des triglycérides.
Le régime Paléo est un régime naturellement pauvre en glucides, surtout les glucides les plus problématiques comme le pain, les pâtes, les pommes de terre etc.
En revanche, les glucides ne sont pas complètement mauvais, dans le régime certains sont préservés.
3 – Réduction de l’apport calorique
Pour perdre du poids un des paramètres à prendre en compte est l’apport calorique.
Il est vrai que ce n’est pas le seul paramètre comme la diététique moderne tend à nous le faire croire, mais il reste quand même utile.
La majorité des paramètres diététiques sont au vert dans le régime Paléo et c’est également le cas pour l’apport calorique. Le régime Paléo est très rassasiant ! En effet, des études ont démontré que le régime paléo était plus rassasiant que d’autres régimes comme le régime Méditerranéen par exemple [3].
4 – Élimine les aliments transformés
Le régime occidental est problématique car il devient de plus en plus riche de produits transformés.
Il est vrai que les gens ont tendance à prendre moins de temps pour cuisiner et à se tourner vers des produits déjà préparés.
Il y a quelques décennies, la discussion d’une pandémie mondiale imminente d’obésité était considérée comme une hérésie.
Mais dans les années 1970, les régimes ont commencé à se transformer en une dépendance accrue vis-à-vis des aliments transformés, à une consommation alimentaire accrue et à une utilisation accrue des graisses et des boissons sucrées.
La réduction de l’activité physique et l’augmentation des comportements sédentaires ont également été observées.
Les effets négatifs de ces changements ont commencé à être reconnus au début des années 1990.
Notamment dans les populations à faible et moyen revenu, mais ils n’ont pas été clairement reconnus jusqu’à ce que le diabète, l’hypertension et l’obésité commencent à dominer le globe. [4]
Plusieurs études ont démontré que l’augmentation de la consommation de produits industriels était corrélé avec l’émergence de l’obésité.
Bien entendu, le régime Paléo est exempt de produits de ce genre, tout simplement car pendant la période du Paléolithique, l’industrie n’existait pas.
Au contraire, ce régime Paléo privilégie une consommation élevée en végétaux, lesquels luttent contre l’obésité.
Concrètement, l’alimentation Paléo fait-elle perdre du poids ?
Oui ! Et voici plusieurs études qui le démontrent !
Dans une étude, 14 étudiants en médecine ont testé le régime paléo pendant 3 semaines !
Ils ont perdu en moyenne 2,3 kg et réduit leur tour de taille de 1,5 cm ! [5]
Il est intéressant de noter que certaines études comparant le régime paléo et les régimes traditionnels à faible teneur en matières grasses ont révélé que le régime paléo est plus efficace pour la perte de poids, même avec des apports caloriques similaires.
Dans une autre étude, 70 femmes atteintes d’obésité et âgées de 50 ans ont suivi un régime Paléo et un régime faible en matières grasses pendant 2 ans.
Il s’avère que les femmes qui ont suivi un régime Paléo ont perdu 2,5 fois plus de poids après 6 mois que celles qui qui avaient suivi un régime faible en matières grasses. [6]
Régime Paléo et santé cardiaque !
Bien que peu connue des médecins, le régime Paléo est assez proche de ce qu’ils recommandent en matière de prévention et de lutte contre les maladies cardiaques.
Le régime Paléo est pauvre en sel et encourage des sources maigres de protéines, des graisses saines et des fruits et légumes frais en quantité !
Ce n’est donc pas une coïncidence si les études ont démontré que l’alimentation Paléo réduisait les risques de développer une pathologie cardiaque.
Prenons l’exemple de 3 marqueurs indispensables de la santé cardiaque :
- La tension artérielle : Une analyse regroupant 4 études et 159 personnes, a démontré que le régime Paléo réduisait la tension artérielle systolique de 3,64 mmHg. Il en est de même pour la pression sanguine diastolique de 2,48 mmHg en moyenne. [7]
- Triglycérides : Plusieurs études [8] ont démontré que manger Paléo pouvait réduire les triglycérides de 44 % !
- Le cholestérol (LDL) : Encore une fois, plusieurs études ont trouvé que l’alimentation paléo réduisait le “mauvais cholestérol” (LDL) de 36 % ! [8]
Le régime Paléo et la maladie de Crohn
Voici le succès de l’alimentation paléo-cétogène chez un enfant de 14 ans présentant la Maladie de Crohn.
Le garçon de 14 ans présentait de la fatigue, une fièvre de bas grade, une anémie, une sensibilité abdominale inférieure et une dermatite périanale.
Les chercheurs lui ont diagnostiqué la maladie de Crohn.
Les chercheurs ont appliqué avec succès le régime cétogène-paléolithique.
La thérapie alimentaire a permis de résoudre la totalité des symptômes. Ainsi que de normaliser les paramètres de laboratoire ainsi que la normalisation progressive de l’intestin. Au bout de 2 semaines, le patient a arrêté tout traitement médical.
Après 3 semaines de ce régime, ses sueurs nocturnes ont disparu et son sommeil s’est amélioré de manière significative.
Après 4 semaines, les douleurs au genou ont commencé à diminuer pour disparaître au bout de 3 mois de régime paléo-cétogène.
Actuellement, il est à l’alimentation Paléo Cétogène depuis 15 mois et est exempt de symptômes ainsi que des effets secondaires.
Le patient a pu interrompre le traitement dans les deux semaines » [9]
Le régime Paléo et le diabète
Le régime Paléo semblerait améliorer la sensibilité à l’insuline et à diminuer la glycémie !
La sensibilité à l’insuline correspond à la facilité à laquelle nos cellules cibles réagissent lorsqu’elles sont face à la molécule d’insuline.
Des études ont montré que l’alimentation Paléo augmentait la sensibilité à l’insuline et diminuer le taux de sucre sanguin !
Voici les résultats d’une étude !
Les chercheurs ont effectué une étude chez les patients atteints de diabète de type 2.
Ils ont comparé les résultats chez 14 participants qui consommaient un régime Paléo comprenant de la viande maigre, des fruits, des légumes et des noix et exclus du sel additionné.
Ainsi que des aliments non paléo comprenant des céréales, des produits laitiers ou des légumineuses.
Puis 10 participants ont effectué un régime basé sur les recommandations par l’American Diabetes Association (ADA). Dans ce régime est préconisé : une consommation modérée de sel, des produits laitiers faibles en gras, des grains entiers (céréales) et des légumineuses.
Résultats :
Les deux groupes ont eu des améliorations dans les mesures métaboliques, mais le groupe de régime Paléo a eu plus de bénéfices sur le contrôle du glucose et les profils lipidiques.
En outre, pour le régime Paléo, les sujets les plus résistants à l’insuline ont eu une amélioration significative de la sensibilité à l’insuline.
En revanche, aucun effet n’a été observé chez les sujets les plus résistants à l’insuline du régime prescrit par l’American Diabetes Association.
Conclusion :
Un régime de type paléolithique a amélioré le contrôle du glucose ainsi que les profils lipidiques chez les personnes atteintes de diabète de type 2 par rapport à un régime conventionnel. [10]
Mortalité plus faible chez les Paléovore
Des chercheurs américains ont voulu savoir si les personnes qui suivent une alimentation de type méditerranéen et de type paléo ont un risque de mortalité différent de celles qui ne suivent aucun des deux régimes.
C’est à partir de questionnaires alimentaires qu’ils ont construit des scores d’adhésion à l’un et l’autre de ces régimes et analysé la mortalité toutes causes et par causes pour des hommes et femmes âgés de 45 ans et plus.
La cohorte comprenait 21 423 personnes au départ, et au total 2513 sont mortes au cours d’un suivi médian de 6,25 ans.
Résultats :
La mortalité chez les personnes se rapprochant le plus du mode d’alimentation paléo étaient de 23% plus faible que chez celles qui s’en éloignaient le plus.
Pour le régime méditerranéen, la mortalité était réduite de 37 %.
La mortalité par cancer avec le régime paléo était réduite de 28 %, et de 36 % avec un régime méditerranéen.
Enfin la mortalité cardiovasculaire était diminuée de 22 % avec le paléo, et de 32 % avec le régime méditerranéen. [11]
Le régime Paléo et le stress oxydatif
Avant de commencer cette partie, je vous conseille de lire cet article : Le problème du stress oxydatif.
Vous y apprendrez comment tout cela fonctionne.
Une étude de l’American Journal of Clinical Nutrition a démontré que les gens qui mangeaient Paléo souffraient moins d’inflammation.
En effet, les chercheurs ont mesuré chez 646 personnes la protéine C-réactive. La CRP est un marqueur de l’inflammation, et l’isoprostane F2, un marqueur du stress oxydatif.
Les chercheurs rapportent que, par rapport aux personnes qui adhéraient le moins à un régime paléo, celles qui y adhéraient le plus présentaient un taux de protéine C-réactive plus bas de 40%, et de 50% pour l’isoprostane F2.
Pour le régime méditerranéen, les résultats sont équivalents : 30% de réduction pour la protéine C-réactive, et 60% pour le F2-isoprostane.
L’isoprostane F2 est une molécule produite lors de l’oxydation de l’acide arachidonique. (A lire aussi : Oméga-3, Oméga-6, que sont-ils ?) Son niveau rend compte de l’intensité de l’oxydation des graisses.
On retrouve des taux élevés de cette molécules dans les maladies suivantes : l’asthme, polyarthrite rhumatoïde.
De plus cette molécule, l’isoprostane, est soupçonnée d’être impliquée dans le développement du cancer, des maladies cardiovasculaire et neurologiques.
Le régime Paléo et l’inflammation
L’inflammation est un procédé naturel du corps lui permettant de lutter contre les infections.
Cependant l’inflammation chronique est dangereuse et augmente le risque de souffrir des pathologies cardiaques et de diabète.
Le régime paléo, comme on l’a vu plus haut aide le corps a retirer l’inflammation.
De part, notamment, les aliments qu’il inclut.
C’est-à-dire : des fruits et légumes frais, sans pesticides et riches en antioxydants.
Les antioxydants aident à lutter contre les radicaux libres qui endommage les cellules du corps.
Le régime Paléo recommande aussi des poissons gras.
Ces poissons contiennent beaucoup d’oméga-3 qui luttent contre l’inflammation.
En savoir plus :
- Oméga-3 et Oméga-6 : TOUT savoir sur les acides gras essentiels
- OMÉGA-3 : les bienfaits SANTÉ analysés par la SCIENCE
Conclusion
Le mode de vie Paléo apparaît comme étant très efficace pour la santé.
Malgré les avis, même parfois venant de professionnels, il est clairement possible de manger Paléo tout en évitant les carences.
Si l’on suit l’hypothèse du régime Paléo qui est : l’alimentation physiologique de l’homme est celle qu’il consommait pendant la période du Paléolithique, alors cela explique pourquoi le corps humain réagit si bien à cette diète.
D’autres études seront nécessaires, non pas pour savoir s’il est dangereux ou pas de manger Paléo, mais si ce mode de vie permet de mettre sous silence de nombreuses autres maladies !
Références
1 – A high-protein diet for reducing body fat: mechanisms and possible caveats : https://nutritionandmetabolism.biomedcentral.com/articles/10.1186/1743-7075-11-53
2 – Effects of Low-Carbohydrate Diets Versus Low-Fat Diets on Metabolic Risk Factors: A Meta-Analysis of Randomized Controlled Clinical Trials https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3530364/
3 – A paleolithic diet is more satiating per calorie than a mediterranean-like diet in individuals with ischemic heart disease https://nutritionandmetabolism.biomedcentral.com/articles/10.1186/1743-7075-7-85
4 – Global nutrition transition and the pandemic of obesity in developing countries : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22221213
5 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17522610
6 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24473459
7 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4588744/
8 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23414424
9 – Tóth C, Dabóczi A, Howard M, Miller NJ, Clemens Z. Crohn’s disease successfully treated with the paleolithic ketogenic diet. Int J Case Rep Images 2016;7.
10 – Metabolic and physiologic effects from consuming a hunter-gatherer (Paleolithic)-type diet in type 2 diabetes.: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25828624
11 – Les personnes d’âge mûr qui suivent un régime paléo ou un régime méditerranéen auraient un risque réduit de décès par cancer et maladie cardiovasculaire: https://www.lanutrition.fr/les-news/baisse-de-la-mortalite-avec-un-regime-paleo-ou-mediterraneen-