Il semble impensable pour beaucoup d’entre nous qu’il existe des façons de s’alimenter qui permettent non seulement de manger pour être en bonne santé mais aussi pour guérir ! Pourquoi les bienfaits des aliments sont-ils si méconnus ?… Comment se fait-il que les médecins ne vantent que les mérites des médicaments ? “Si c’était vrai, ça se saurait !”
Cours de nutrition à la fac de médecine… ah bon ?! Pourquoi ?!
La nutrition n’est pas une discipline enseignée en faculté de médecine où les concepts de nutrition y sont saupoudrés au sein de l’enseignement d’autres disciplines, comme la biochimie ou l’épidémiologie.
Les connaissances en nutrition des médecins qui n’ont pas d’intérêt pour cette branche fascinante de la médecine sont bien souvent très inférieures à celles d’un lecteur de “Elle”. En caricaturant à peine !
Cette ignorance en matière de nutrition fait que bien des médecins adoptent une attitude dédaigneuse vis-à-vis du rôle thérapeutique des aliments. Et préfèrent des traitements issus de la branche noble de la médecine : les médicaments !
Comment expliquer cela ?
Prenons l’exemple d’un médicament anticancer. Sa validation jusqu’au stade des expériences sur l’homme en nombre suffisant coûte entre 500 millions et 1 milliards de dollars.
Ce type d’investissement apparaît justifié lorsque l’on sait qu’il rapportera à la compagnie qui en détient le brevet 1 milliard de dollars par an !
Il est en revanche absolument impossible d’investir des sommes de cet ordre pour démontrer l’utilité des brocolis, des myrtilles, des noix ou des épices, puisqu’ils ne peuvent pas être brevetés et que leur commercialisation ne remboursera pas l’investissement initial.
Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort, qu’ils ont raison
Nous n’aurons jamais, pour les bénéfices des aliments, d’études humaines de même calibre que pour les médicaments.
C’est pourquoi il est capital de ne pas attendre des résultats d’études qui ne seront jamais faites pour commencer à modifier son alimentation et voir directement les effets sur soi. 🙂
Source : ANTICANCER de David Servan Shreiber.
3 Responses
Tronc commun de médecine, 7 ans d’études. Cours de nutrition… 4 heures !
On est bien loin d’Hippocrate… :-/
J’ai 67 ans, depuis toute jeune je suis passionée par l’alimentation, la nutrition… etc. J’ai une énorme bibliothèque de livres ( dont 6 sur la nutrition Paléo ) Et je suis lectrice du journal “ELLE” !
Donc j’ai trouvé votre réflexion un peu méprisante !!!
Mais votre blog intéressant.
Cordialement
Désolé Françoise, ce n’est pas le but ! Notre analogie est un peu provocante, c’est vrai 😉 Sans rancune j’espère !!